Aujourd’hui, nous poursuivons notre lancée d’articles dédiés à la création de votre couverture de livre. Il y a quelques semaines, nous avions vu en détail les termes techniques liés aux marges dans cet article. C’est parti, penchons-nous sur un autre élément important : la police aussi appelée typographie.
En effet, le choix des typographies qui composeront votre couverture ne se limite pas à une simple question d’esthétique, il véhicule aussi une ambiance et une personnalité qui parlent pour vous et votre ouvrage à vos potentiel·le·s lecteur·rice·s.
Alors, comment choisir la bonne typographie pour que votre couverture de livre soit à la fois accrocheuse et lisible ? Suivez le guide !
Les polices qui ont du caractère
Vous le savez peut-être, mais il existe plusieurs types de typographie rangés des grandes familles plus ou moins précises. Ici, je ne vous parlerais pas des Humanes et Didones, mais des plus grandes familles qui sont susceptibles par leur choix d’impacter considérablement l’aspect de votre livre.
Les polices dites : Sérif
Vous avez sûrement déjà entendu ce mot : « sérif » représente toute la catégorie des polices avec un empattement. Les polices correspondant à cette catégorie semblent plus traditionnelles et évoquent l’élégance.
Ces types de police sont très utilisés pour le corps de texte de manuscrit de roman imprimé, car plus facile à lire. Pour les couvertures, elles sont généralement plus volontiers utilisées pour les romans historiques, la fantasy, les essaies, la poésie ou encore certaines romances.
Les polices dites : Sans-serif
Au contraire de leurs sœurs Sérif, cette catégorie de typographie regroupe toutes les polices sans empattement. Plus modernes et épurées, elles sont apparues et se sont répandues avec l’arrivée du numérique, puisque beaucoup plus lisible sur les écrans.
L’option « Sans-serif » est d’ailleurs souvent ajoutée au format ebook pour permettre une lisibilité facilitée sur les liseuses.
Ce genre de police est généralement beaucoup plus de passe-partout et sera utilisé dans beaucoup de couverture comme la new-romance, la science-fiction, les thrillers et polars, les romans d’horreur, etc. La majorité des livres se déroulant dans un cadre moderne auront un titre utilisant une police sans-sérif.
Les polices dites : Script
Une grande boîte dans laquelle vous pouvez ranger les polices manuscrites, brush, scolaires, etc. Les polices script sont en fait toutes les typographies imitant une écriture faite à la main. En fonction de leur utilisation, elles donnent un aspect intime, unique, créatif ou encore ancien. Chaque typographie script porte une personnalité qui lui est propre.
Attention, les polices script doivent être utilisées avec parcimonie pour éviter de rendre le texte illisible ou de perdre le regard de votre potentiel·le·s lecteur·rice.
Les polices script sont beaucoup utilisées dans les romances.
Les polices dites : Fantaisie
La catégorie « Fantaisie » regroupe toutes les polices excentriques inclassables dans les catégories précédentes. Porteuse d’énormément de personnalité et de référence, elles éveillent immédiatement une émotion ou une attente dans l’esprit des lecteur·rice·s.
C’est généralement dans cette catégorie que l’on retrouvera les polices plus travaillées et qui sont utilisées pour les couvertures de fictions en générales.
Attention comme pour les polices script, on les utilisera avec parcimonie pour ne pas nuire à la lisibilité de la couverture, mais également faite attention à ne pas tomber dans les clichés des genres qui pourraient nuire à l’image de votre livre.
Le choix d’une bonne police pour son titre
Le titre de vos livres doit être le premier élément que les lecteur·rice·s remarquent. Il doit être facilement compréhensible, même si la couverture se trouve en petit sur une page Amazon par exemple.
Optez pour une police qui reflète le ton de votre livre et de faire en sorte que le contraste entre la couleur du titre et le fond de la couverture est assez élevé pour le faire ressortir.
On évitera les couleurs comme le gris par exemple qui aura du mal à ressortir que ce soit sur un fond foncé ou clair.
Le choix d’une police lisible pour votre nom d’auteur
Votre nom de plume et les éventuels sous-titres de la couverture doivent avoir une police plus simple que le titre qui permet une grande lisibilité. Ces éléments sont importants, mais souvent plus petits que le titre. Une police sans-sérif peut être un bon choix ici pour sa clarté et sa simplicité. Pensez à la hiérarchisation : le nom de l’auteur doit être visible, mais il n’est pas nécessaire qu’il soit aussi grand que le titre.
Généralement, le titre de l’auteur fait la taille du titre où il est plus grand quand celui-ci apporte une plus-value marketing : le nom de dernier roman de Stephen King ne vendra jamais autant que le nom de l’auteur en énorme.
Le choix d’une police corps de texte visible pour le résumé
Le résumé sera d’une taille assez petite pour ne pas donner une impression de « trop d’info » sur la 4e de couverture, et comme le texte serait en petit format il est très important qu’il soit parfaitement clair.
En dehors du contenu de votre résumé qui doit capturer l’attention de votre lecteur·rice et le·a convaincre de lire votre livre, la mise en page du résumé joue un rôle capital. Une mauvaise mise en page, une impression d’un texte trop long et un manque de visibilité par rapport au fond et vous perdrez vos potentiel·le·s lecteur·rice·s.
Je vous conseille d’utiliser des polices simples en sérif ou sans-sérif en fonction du genre de votre roman. N’hésitez pas à rajouter un ombrage discret derrière le texte pour le faire ressortir.
Le mot d’ordre : visibilité
Si vous devez garder à l’esprit une information de cet article, la voici : Votre police devra toujours être visible en priorité absolue. Vous n’êtes pas sûr que votre typographie fantaisie soit assez visible, STOP on change. Donner une ambiance à votre couverture grâce à vos choix c’est super, mais jamais au détriment de la visibilité. Si votre potentiel·le lecteur·rice doit se battre pour comprendre ce que vous essayez de lui dire, il·elle n’ira pas plus loin.
Une couverture visible c’est également penser aux personnes daltoniennes en vérifiant les contrastes sur des sites spécialisés pour veiller à ce que ceux-ci soient suffisants et rendre ainsi votre couverture inclusive à tous vos profils de lecteur·rice·s !
Conclusion : Créer votre couverture de livre !
Choisir les bonnes typographies pour votre couverture de livre est une étape cruciale qui ne doit pas être négligée. La visibilité et la lisibilité doivent toujours être vos priorités. En hiérarchisant correctement le contenu textuel et en choisissant des polices adaptées à l’ambiance de votre livre, vous faciliterez la lecture et capterez l’attention de vos futurs lecteur·rice·s. N’oubliez pas : une couverture bien pensée est le premier pas vers le succès de votre livre.
J’espère que vous avez aimé cet article et on se retrouve dans 15 jours pour le prochain. En attendant, n’hésitez pas à vous abonner à mon compte Instagram pour ne rater aucun conseil et info autour de la création de couverture !
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