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- Site internet d’auteur·rice : Les avantages en 2024
Pour beaucoup de secteurs d’activité, avoir un site internet n’est pas une option en 2024. Cependant, un secteur n’est pas encore très impacté, celui des écrivain·e·s. 📚 J’ai vu plusieurs auteur·rice·s se demander quels sont les avantages de ce genre d’investissement pour les indépendant·e·s .🤔 Je pense qu’avoir un site internet n’est jamais un mauvais point puisqu’il permet d’être toujours plus visible et d’avoir un espace unique à votre image pour vous exprimer.📖💓 Cependant, nous allons voir les avantages en 2024 d’ avoir un site dédié à son activité d’auteur·rice et également les moyens d’en avoir un en fonction des différents budgets.✨🫨 SOMMAIRE 1. Un site internet d’auteur·rice, c’est quoi ? 2. Avantage 1 : L’indépendance 3. Avantage 2 : Maîtriser votre image en ligne – Cohérence & Crédibilité 4. Avantage 3 : Proposer un support pour fédérer une communauté 5. Avantages 4 : Vous ne dépendez plus à 100% de vos réseaux sociaux 6. Les différentes solutions pour avoir son propre site internet d’auteur·rice Découvrons ensemble les quatre avantages d’avoir un site internet en 2024 quand on est auteur·rice ! 1.Un site internet d’auteur·rice, c’est quoi ? Je ne vous ferai pas l’affront de vous expliquer ce qu’est un site internet de façon générale, cependant connaître les spécificités d’un site internet d’auteur·rice peut être intéressant.😹 Un site internet, pour tous les créateur·rice·s que ce soit les illustrateur·rice·s, les graphistes, les musicien·ne·s, etc., a le même objectif : présenter leur art .🎨🧑🎨👩🎤 Pour les sites internet d’auteur·rice·s, c’est le même principe. On retrouve souvent une structure de site assez similaire 🏗️ : Une page d’accueil qui est un peu le « sommaire » des différentes pages du site avec des aperçus rapides proposant de cliquer pour en savoir plus. Une page de présentation assez complète : l’auteur·rice, son travail, ses passions, ses valeurs, mais aussi parfois les raisons qui l’ont poussé·e à devenir écrivain·e, etc. Cette page est très importante pour créer du lien avec votre lectorat ; elle doit donc être construite sur le principe du storytelling et permettre de transmettre votre univers. Des pages pour présenter les différents types d’ouvrages/sagas écrits. Par exemple, si vous avez une saga de romance et un livre de science-fiction, deux pages seront créées pour les présenter. Ces pages ont souvent une identité propre pour faire entrer la personne dans l’univers des ouvrages en question . Elles peuvent également contenir les avis positifs des lecteur·rice·s sur les différents ouvrages. Des pages de mentions légales avec les prestataires et/ou les autres écrivain·e·s qui travaillent potentiellement avec l’auteur·rice, ainsi que les mentions obligatoires à apposer sur un site internet. Parfois, vous pourrez retrouver des blogs (nous le verrons plus en détail par la suite), des liens vers des médias dans lesquels l’auteur est apparu·e . Par exemple : si l’auteur·rice a été interviewé·e dans un podcast, le lien de l’épisode sera présent ; si son livre a reçu un prix, on retrouvera les articles de presse qui en parlent, etc. Cela donne de la crédibilité à l’auteur·rice. Vous trouverez également des pages de vente des livres , soit directement sur le site, soit redirigeant vers des plateformes de vente (Fnac, Amazon, Cultura, etc.). Parfois, vous pourrez retrouver une page des actualités de l’auteur·rice avec sa présence dans les prochains salons du livre, des dates de dédicaces, les teasers pour son prochain livre, etc. Exemple de sites internet d'autrices indépendantes : Olivia SAUVETERRE : www.oliviasauveterre.com On retrouve des pages de présentation pour chaque tome de sa saga, une page à propos pour découvrir son univers, un blog et un espace contact 💓 Laura Fontaine : www.laurafontaine.com On retrouve une page à propos pour découvrir son univers, des pages de présentation de ses différents romans, une page de ses actualités, une boutique pour ses livres, une page de contact et une newsletter 💓 Maintenant que les bases du contenu d’un site internet d’auteur·rice sont posées, découvrons ensemble les quatres avantages principaux que j’y vois en 2024. 2. Avantage 1 : L’indépendance Un site internet vous appartient , le nom de domaine est à vous et ce que vous choisissez d’en faire également. Cela vous offre donc une grande liberté , notamment celle très intéressante d’être indépendant·e pour la vente de vos livres.🕊️ D’une part, si vous passez par les plateformes d’autoédition Amazon KDP ou autres, vous savez que vous vous « battez » au milieu de milliers d’ouvrages et qu’en fonction des recherches des personnes, votre livre se trouve parfois à la 10ᵉ page de recherche du site. Grâce à votre site internet, pas besoin de vous battre. Avec un bon référencement naturel et une communication sur les réseaux sociaux, les gens pourront facilement vous retrouver pour acheter vos livres.📚 D’autre part, la plateforme Amazon KDP (et Amazon en général) ne fait pas l’unanimité dans le monde du livre. Pour beaucoup, le fonctionnement d’Amazon va à l’encontre de leurs valeurs personnelles et ils se refusent donc d’y acheter quoi que ce soit.🛑 Proposer la vente de livres en direct permet d’avoir une grande maîtrise de votre chaîne de production , de proposer des ouvrages dédicacés à vos lecteur·rice·s, souvent de meilleure qualité (papier, impression, etc.), et surtout de permettre à tout le monde de profiter de vos ouvrages.📚💓 Attention : Un site internet ne se suffira jamais à lui seul. Pour être optimal, il doit s’inclure dans votre stratégie de communication. Par exemple, les gens apprennent à vous connaître grâce à votre création de contenus sur TikTok, et le lien dans la bio renvoie à votre site internet. De plus, le référencement naturel doit être optimisé et met du temps à vous faire remonter naturellement dans les barres de recherche ; cependant, une fois que c’est le cas, sauf gros soucis, vous y êtes pour de bon. 3. Avantage 2 : Maîtriser votre image en ligne – Cohérence & Crédibilité Être auteur·rice en autoédition, c’est se confronter à l’idée fausse que la qualité est moindre, qu’il y a plein de fautes, ou que c’est réservé aux auteur·rice·s raté·e·s, etc. Pour pallier cette croyance parfois encore tenace dans l’esprit de certain·e·s lecteur·rice·s, vous devez montrer votre crédibilité dans le domaine.🥲 Ma tête quand on me dit "Nanana l'autédition c'est pas bien fait" Cette crédibilité passe par plusieurs moyens : répondre à des interviews, apparaître dans des médias plus ou moins importants (podcasts, blogs, presse, etc.), avoir une présence en ligne et sur les réseaux sociaux qui fasse professionnel, et avoir une identité visuelle cohérente sur tous vos supports, etc.📹✨ Votre site permet de maîtriser à 100 % cette image et de mettre en avant tous ces marqueurs de crédibilité . Cela permet non seulement de convaincre des lecteur·rice·s qui vous découvrent, mais également de prouver votre professionnalisme pour d’éventuelles opportunités dans les médias .💪 4. Avantage 3 : Proposer un support pour fédérer une communauté Votre site internet vous laisse la possibilité de créer un média comme un blog ou un podcast , ou encore de proposer une newsletter pour offrir un espace VIP à vos lecteur·rice·s. Des informations en avant-première, des extraits de vos projets, des dates pour vous rencontrer, organiser des lives pour échanger avec eux : les possibilités sont vastes pour créer du lien avec vos lecteur·rice·s et faire vivre votre communauté .🤝 Votre site permet cela, que ce soit en relayant les épisodes d’un podcast sur vos dernier·ère·s lecteur·rice·s, sur votre quotidien d’auteur·rice, en échangeant avec d’autres créateur·rice·s, en partageant l’actualité dans votre domaine, etc. Il permet aussi d’avoir un espace blog pour relayer vos dernières infos, etc. Vous pouvez y joindre une newsletter avec, comme cadeau de bienvenue, un extrait d’un livre, un accès premium à votre prochain ouvrage, etc.💡 Vous pouvez conjuguer ce média avec Pinterest (pstttt vous pouvez retrouver mes tableaux autour de l'écriture, des couvertures et de la communication sur mon Pinterest juste ici ✨) pour faire découvrir votre contenu à des gens qui ne vous connaissent pas encore . Pinterest étant un moteur de recherche visuelle, vous pouvez vous en servir comme allié pour vous faire connaître 😊 5. Avantages 4 : Vous ne dépendez plus à 100% de vos réseaux sociaux Vous le savez, quel que soit le réseau social que vous utilisez, les algorithmes changent très régulièrement . Un jour, votre contenu est mis en avant, le lendemain ce n’est plus le cas. Vous aimez les photos, soudain ce sont les vidéos qui sont mises en avant.🥲 Il faut garder à l’esprit que vos réseaux sociaux ne vous appartiennent pas. Vous « louez » un espace sur leur site pour parler de ce qui vous intéresse. Si demain la plateforme décide de vous bannir, même sans raison, il y a très peu de chance que vous puissiez récupérer votre compte en leur demandant.😱 Ça fait peur quand on sait le temps qu’on peut y passer. Ainsi, avoir un site internet et une newsletter permet d’avoir un espace de communication que vous maîtrisez et qui vous appartient. En cas de problème, vous n’avez pas mis tous vos œufs dans le même panier et vous pourrez plus facilement reconstruire votre communauté. 🏗️ De plus, votre site internet ne dépend pas des algorithmes mais du référencement, et le référencement (SEO) est un élément que vous pouvez maîtriser contrairement aux algorithmes.💪 6. Les différentes solutions pour avoir son propre site internet d’auteur·rice Avoir un site internet ce n’est pas forcément compliqué et onéreux , différent type de solution existe avec leurs avantages et inconvénients . Wordpress On n’a pas tous les mêmes moyens, pourtant des solutions existent. Elles vous demanderont potentiellement un peu plus de temps car v ous deverez faire les choses par vous-même , mais pour les auteurs en autoéditions qui aiment maîtriser tous de A à Z, cela peut-être une très bonne solution.⚒️ Wordpress est une solution très abordable , avec des Template gratuits très sympas, beaucoup de tutoriel en Français et en Anglais sur Youtube, vous n’avez qu’à acheter votre nom de domaine qui couvrent une vingtaine d’euros par an et l’hébergeur de votre site comptez en 5 et 20€ par mois en fonction de votre formule. Si Wordpress vous fait peur, vous pouvez utiliser un blog classique sur des plateformes comme Blogger, etc. Plus simple d’utilisation, mais le rendu ne fera pas très professionnel et vous vous rendez-vite compte des limites que cela induit. Les plateformes No-Code : Wix, Webflow, Squarespace, etc. Si vous avez 20/30 € de budget mensuel pour votre site, vous pouvez utilisez des plateformes de no-code . Ce sont des sites permettant de créer des site internet sans avoir de notion de code (HTML/CSS/etc.) en glissant déposant des sections (texte, image, bouton, etc.) Vous pouvez utilisez des Template , ce que je vous conseille si vous débuter, histoire de vous familiariser avec les plateformes. Sinon vous pouvez partir d’un modèle vierge et tous faire par vous-même . C’est la solution que j’utilise aujourd’hui pour mon propre site internet.💪🛠️ Passez par un·e professionnel·le La dernière solution, surement la plus simple, la plus efficace, mais qui demande un budget : passez par un·e professionnel·le. Il en existe beaucoup, à tous les prix, donc n’hésitez pas à faire vos petites recherches vous seriez surpris d’apprendre que chez certains votre site vitrine pour votre livre ne vous demandera d’économiser que quelques mois.🪄 Les avantages sont très nombreux : peu de chance de bug, un suivi complet, un référencement naturel aux petits oignons. C’est leur métier, ils le maîtrisent et cela vous fait gagner énormément de temps. Du temps que vous pourrez passer à autre chose de plus effectif comme poursuivre l’écriture de votre prochain livre. C’est une solution que je vous recommande , en tout cas ne vous limitez pas à la barrière budgétaire, certains webdesigners se spécialisent dans des prestations pour les petits budgets donc soyez curieux, aller poser des questions 😊 Conclusion Avoir un site internet quand on est auteur·rice n’est certaines pas une obligation. C’est un plus, une continuité dans votre stratégie de communication , une suite logique pour rester toujours un peu plus présent dans l’esprit de vos lecteurs.✨ Personnellement mon site internet, est un site vitrine pour faire découvrir mon travail. Il permet aux personnes qui m’ont découvert via Instagram de découvrir concrètement mon expertise. Ce blog est là pour aider les auteur·rice·s, et les éditeur·rice·s autour des problématiques du marketing et de la communication littéraire. Ma newsletter est là pour vous mettre en action au quotidien autour de ces problématiques pour vous aider à les régler. Mais tous cela ne fonctionnerait pas sans ma stratégie de contenue sur Instagram et Pinterest par exemple. Avant de vous décider : Réfléchissez à la plus-value pour vous d’un site en fonction des contenus que vous souhaiteriez créer Réfléchissez à votre budget/temps alloué à la création de celui. Veillez un savoir comment intégrer le site dans votre stratégie de communication actuelle pour faciliter son implémentation. En surtout, un site internet est un vaste chantier aussi rien ne presse si vous souhaitez en avoir un, mieux vaut prendre votre temps et être certains de vos choix , plutôt que de les regretter par la suite et de perdre du temps et de l’argent à tous refaire.
- Comment la première impression impacte-t-elle votre lectorat ?
Quoi de mieux comme premier article sur ce blog que de parler de la première impression ? 😄 Aujourd’hui, nous allons découvrir l’art de la première impression et comment celle-ci impacte vos lecteur·rice·s et vos ventes. 🚀📖 Que vous soyez auteur·rice ou éditeur·rice, il est évident qu’émerger au milieu de tous les livres publiés est une tâche ardue. Et parfois, on a tendance à oublier que 80% de la vente se jouent dans les 20 premières secondes ! Et on veut que ces 20 secondes soit au top ! La première impression : Un passage obligé Qu'est-ce que la première impression dans le monde du livre ? Vous entrez dans une librairie. Vous avez promis que vous n’achèterez aucun livre car votre PAL fait déjà la hauteur de l’Everest, mais c'est trop tard. Votre regard est immanquablement attiré au milieu du millier d’ouvrage, vers UN livre. 📖 Il ne vous parle pas, il est nouveau sur les étagères. Vous vous approchez, curieux·se de découvrir pourquoi il a attiré votre attention. 👀 La couverture est belle, ses couleurs éveillent en vous de la curiosité , le titre est intriguant . Vous le retournez, lisez rapidement la quatrième de couverture, ça a l’air passionnant . Des valeurs qui vous parlent, une intrigue qui s’annonce incroyable… Vous l’ouvrez pour le feuilleté et là… Paf. (Oui, carrément, la librairie explose 💣) Une faute. Une ÉNORME faute. Puis plus loin dans la ligne, il manque un mot. Le tout dans la première ligne de la première page. Le charme est brisé. Vous reposez le livre, déçu·e, avec l'idée que tout le reste doit être du même acabit. Une vente perdue. Et si on vous parle de ce livre, vous ne manquerez pas de raconter que c'est un vrai texte à trou. Voici l'importance de la première impression, et c'est un passage obligé. Comment éviter une première impression ratée ? La bonne première impression, ça se travaille en amont pour mettre toutes les chances de votre côté. 🛠️ Jamais aucun livre ne sera parfait. Une coquille, un défaut d’impression peuvent vite arriver et un·e lecteur·rice est prêt·e à le pardonner, mais quand trop d’erreurs s’accumulent vous perdez son intérêt et sa confiance . Chaque lecteur·rice, devant votre livre, se posera la question « Pourquoi lui et pas un autre ? ». N’étant pas dans chaque point de vente de France et de Navarre pour vanter les mérites de votre ouvrage... .... il est nécessaire de créer un contexte convainquant qui parlera pour vous . C’est tout le sujet de cet article ; comment convaincre un lecteur, que c’est votre livre qu’il doit lire et pas celui d’un autre ? Faire une bonne impression, quand on vend en ligne Je vous entends déjà dire ; « Oui, mais mes livres ne se trouvent pas en librairie. On ne peut pas le feuilleter. Il ne peut pas être mis en avant dans les nouveautés à l’entrée. Je ne peux pas faire en sorte que le·a livreur·euse ne shoote pas dans le colis quand il arrive chez mon·a lecteur·rice. » Certes. Mais il existe une multitude d’autres leviers que vous pouvez actionner pour façonner l'expérience de vos lecteur·rice·s. Une couverture : reflet du contenu et gage de qualité « On ne juge pas un livre à sa couverture ». Si complètement 🤯 J'irais même plus loin, c'est inévitable, à l'heure d'internet où des dizaines de milliers de livres sont publier chaque mois dans le monde. La couverture est porteuse de deux messages très importants pour le·a lecteur·rice : Est-ce que ça me parle ? Est-ce que ça me parait bien ? La beauté d’une couverture étant subjective , elle devra se positionner en porteuse du message du livre. Une couverture réussie est une couverture qui parle pour l’auteur·rice . Elle doit refléter l’ambiance, les enjeux et l’univers que renferment les pages. 📢 Elle doit surprendre , tout en s’inscrivant dans un genre. À elle seule, elle doit intriguer un potentiel·le lecteur·rice . Lui donner envie d’en savoir plus. Le « convertir » comme on dirait en marketing. Le deuxième élément capital : la couverture, parlant pour l’auteur·rice, reflète le soin qu’il apporte à son livre. Cela peut être faux, mais dans l’inconscient des personnes, la qualité de l’emballage reflète la valeur de son contenu. Si on vous offre propose deux boîtes : Une déchirée, scotché n’importe comment et qui semble avoir été fait à la va-vite ; Un emballage cadeau magnifique avec un beau ruban soyeux. Ne mentez pas, je sais que vous ne choisirez pas la boîte miteuse. Pourtant dommage, elle renfermait le gros lot ! 🎁 Une couverture doit être intrigante, tout en reflétant l’univers du livre, mais elle doit également refléter la « valeur » du livre qu’elle habille. Un résumé commercial Non, ce n'est pas un gros mot. Votre résumé de 4e de couverture doit être vendeur. Il doit donner envie de découvrir le livre et non pas de perdre la personne dans des subtilités inutiles à ce niveau. Je vois surtout ça en fantasy ou en SF, quand l'auteur·rice souhaite expliquer toutes les nuances de son univers inventer dans le résumé de 4e de couverture. Stop arrêtez ça ! Vous perdez vos potentiel·le·s lecteur·rice·s ! Quand une personne lit votre résumé, elle ne connaît rien de ce que vous lui proposez. Alors facilitez-lui la tâche : Pas de résumé trop long Pas de tournure compliquée ou alambiquée On ne parle pas des 40 points de vue des personnages On ne décrit pas l'univers de fantasy dans les détails. Soyez factuel et laissez du suspense Allez doit au but ! La gestion de votre image sur toutes les plateformes A l'heure d'internet, une personne ne tombera pas nécessairement sur votre livre en premier. Il peut potentiellement entendre parler de vous ou de vos ouvrages sur des sites comme Booknode, Bablio ou encore sur les réseaux sociaux. Il est nécessaire de connaître les pages internet qui vont parler de vous et de votre travail, mais également de les optimiser à votre avantage. Un·e auteur·rice facilement trouvable sur internet et avec une petite bio bien écrite , des liens vers ses œuvres, ses réseaux , son site , etc. c’est ce qui va participer à vous crédibiliser aux yeux du public . Un illustre inconnu ça fait "peur". Comment se présenter ? « C’est bien Julia, merci de me dire d’écrire ma bio, mais je fais comment moi ? Je n’ai pas envie de raconter ma vie… ». Et je suis d’accord avec vous ! C’est là qu’intervient votre métier en fusion parfaite avec le marketing : Le Storytelling ! Raconter à votre lectorat une histoire . Pas besoin de rentrer dans les détails, les gens se fichent de savoir que vous avez un chat qui s’appelle Cacahouète et que c’est drôle parce que votre conjoint est allergique aux cacahouètes. Désolée Cacahouète ... Non. Vous êtes là pour créer un lien émotionnel . Parlez de votre passion, pourquoi vous écrivez , où voulez-vous aller avec l’écriture. Pourquoi ce genre ? Pourquoi comme ça ? Ces éléments intéressent nettement plus votre lectorat et mieux encore : fidéliseront vos lecteur·rice·s déjà acquis·ses ! Vous pouvez parler de votre chat Cacahouète si vous écrivez dans un style humoristique par exemple ou que cela colle avec l’univers que vous souhaitez dégager. Exemple chez Fox Graphisme : Crevette (mon chat) a été promu assistante service clientèle, donc elle paraît parfois dans le storytelling de mon entreprise car elle est dans mon bureau quand je travaille et apparaît TOUJOURS pendant les visios avec mes clients. Madame voulait une place dans l'entreprise, c'est chose faite. Ainsi elle fait parti de l'aventure car elle y a naturellement pris une place. Si vous le souhaitez je vous ferais un article plus complet sur le storytelling, le ton et le positionnement pour parler de soi ! Et les réseaux sociaux dans tout ça ? Les réseaux sociaux, le "nouveau" moyen de communication littéraire "Nouveau" il faut le lire vite, puisque ça fait plusieurs années que les réseaux ont une place prépondérante dans les méthodes de communication et l'univers du livre n'en fait pas exception. Votre présence en ligne est importante pour plein de raisons : Mettre en avant vos œuvres et votre univers ; Créer un lien particulier avec votre lectorat ; Faire découvrir à ceux qui ne vous connaissent pas encore ; Proposer du contenu « exclusif » à vos abonné·e·s ; Etc. ; Avoir une approche réfléchie et professionnelle pour utiliser ces médias est important pour optimiser votre travail. Une identité visuelle à l’image de votre univers Sauf si vous souhaitez être l’auteur·rice d’un seul livre, vos réseaux sociaux devront représenter l’univers de vos créations de façon générale. C’est pourquoi avoir une unité visuelle percutante permettra aux personnes de reconnaître vos différents contenus comme faisant partie d’un tout. Une expérience globale que vous leur proposez. Pour une première impression réussie sur vos réseaux, on évitera : Les photos trop sombres Les visuels trop chargés 20 polices différentes sur chaque image Des informations partant dans tous les sens Il est bon de rester clair, simple et percutant sur vos réseaux pour susciter de l’intérêt pour vos projets. Les gens doivent pouvoir en un regard, savoir de quoi ça parle : auteur·rice multigenre, auteur·rice de fantasy, maison d'édition pour enfants, auteur·rice traducteur·rice, etc. Se créer une charte graphique à respecter vous aidera à avoir une unité dans votre travail. L’importance d’une bonne stratégie de communication Non, n’ayez pas peur ! Promis, ce n’est pas compliqué. Pour ceux qui ne connaissent pas : une stratégie de communication est un outil d’organisation pour avoir une direction où aller avec sa communication . Ça permet (entre autres) : De connaître ses objectifs Le chemin pour les atteindre Ne jamais être en panne d’inspiration pour le contenu De préparer logiquement le lancement de gros évènement (lancement d’un livre, séance dédicace, salon du livre, etc.) Avoir une stratégie de communication bien fixée , va vous permettre de savoir à qui vous vous adressez, comment leur parler et comment les convaincre de vous écouter. Si vous savez qui et comment, il n'y a plus qu'à planifier le contenu. Cela évitera des mois sans publication à laisser votre compte dépérir et permettra d’augmenter votre nombre d’abonnements et donc de personnes susceptibles de se procurer un ou plusieurs de vos ouvrages. Je pense faire un article complet sur les objectifs d’une stratégie de communication , comme l’adapter à l’univers du livre, etc. ! En conclusion - Première impression & lectorat En jouant sur plusieurs leviers, vous pouvez faciliter les chances de faire bonne impression auprès de potentiels lecteurs : Une couverture fonctionnelle et impactante Un résumé commercial Une gestion de vos images en ligne Une présence travaillait sur vos réseaux Une identité visuelle propre Une stratégie de communication pour savoir où vous allez Autant de possibilité pour améliorer l'expérience de vos lecteurs et en gagner de nouveaux !
- Optimiser son profil Instagram d’auteur·rice : Les premiers pas !
Aujourd'hui, nous allons voir ensemble comment optimiser son profil Instagram d'auteur·ice ou d'éditeur·ice de façon simple. L'objectif est de faire un petit rappel des éléments principaux pour avoir une présence professionnelle sur ce réseau social si populaire (n'oublions pas qu'Instagram compte 2 milliards d'utilisateur·ice·s mensuel·le·s). Nous allons parler de la différence entre un compte professionnel et créateur·ice , de l' importance de l'image de profil , de la manière d'avoir une bio optimisée pour le SEO et de l' optimisation du contenu posté . La grande question : Compte professionnel ou compte créateur·ice ? Si vous n’avez pas encore de compte Instagram, ce qui serait surprenant, mais pas impossible, vous devez savoir qu’il existe trois types de comptes, chacun offrant des possibilités différentes : Le « compte personnel » : conçu pour poster en tant que personne , il permet à ses abonné·e·s, généralement des proches, de voir ce que vous faites de beau. Le « compte professionnel » : destiné aux entreprises, marques et entrepreneur·e·s . Ce modèle de compte propose des fonctionnalités comme l'ajout de moyens de contact, des formats de réponses, et surtout, un tableau de bord statistique ainsi que l’accès à Meta Business Suite pour programmer vos contenus. Le « compte créateur·ice » : ce type de compte convient aux influenceur·euse·s, blogueurs·euses et créateur·ice·s de contenu en général. Il offre un bouton d’appel à l’action personnalisable, des statistiques détaillées sur la démographie et le taux d’engagement, bien que les outils de gestion soient plus limités. Ainsi, si vous souhaitez adapter votre profil d'auteur·ice ou d'éditeur·ice, vous devrez choisir entre le compte professionnel et le compte créateur·ice. Les deux options ont leurs avantages et leurs inconvénients. Gardez à l’esprit que si vous voulez vous positionner en tant que créateur·ice de contenu ou personnalité publique, avec l'objectif principal de vous connecter à votre public parce que vos livres se vendent déjà bien et que vous souhaitez fédérer votre communauté, le compte créateur·ice est un bon choix. En revanche, si votre objectif principal est de vous faire connaître pour vendre vos livres, le compte professionnel est une meilleure option. Rassurez-vous, votre choix de compte ne vous limitera pas ! Si vous optez pour un compte créateur·ice, vous pourrez pleinement utiliser ce compte pour la promotion de vos livres. De même, un compte professionnel ne vous empêchera pas de bâtir une communauté solide autour de votre passion littéraire. Chaque type de compte propose des outils spécifiques conçus pour répondre à vos besoins particuliers. Que vous souhaitiez maximiser votre visibilité avec des fonctionnalités de marketing robustes ou engager profondément votre audience avec des options interactives, Instagram offre les ressources adaptées pour soutenir votre succès. Le choix de l’image de profil Une question qui peut être épineuse, surtout pour les personnes ne souhaitant pas (ou n’osant pas) se mettre en avant sur les réseaux, mais le choix de l’image de profil est important. Photo ou logo ? Peu importe, mais il faut que ça vous représente. On évite : Les photos illisibles en petit avec trop de détails. Les photos Pinterest aléatoires de personnes qui ne sont pas vous, car il est fort probable que ce soit l'image de profil de dizaines d'autres personnes. Les logos trop complexes (on privilégiera une version simplifiée pour les réseaux pour faciliter la lisibilité). Votre image de profil doit vous représenter, être authentique , car c’est ce que les gens verront lorsque vous posterez. Donc, que vous choisissiez de mettre ou non votre photo, l’image doit refléter qui vous êtes, votre univers, etc. Gardez malgré tout en tête qu’ un visage permet plus facilement d’engager votre lectorat, car iel y verra une « vraie personne » avec une personnalité, une histoire, etc. Personnellement, j’ai longtemps utilisé le logo de mon entreprise, mais j’ai récemment changé, car beaucoup n’arrivaient pas à associer un visage aux échanges que nous avions. Cependant, j'inclus mon logo dans mes publications pour faire le lien avec mon site internet et le reste de ma communication, afin de maintenir une cohérence globale. Une bio SEO, c’est quoi ? Le SEO, ou Search Engine Optimisation (optimisation pour les moteurs de recherche), est un ensemble de techniques qui visent à améliorer la visibilité d'un contenu sur internet. En appliquant ces techniques à différents éléments en ligne, on facilite la découverte de ce contenu par les personnes susceptibles d'être intéressées. Avoir une bio SEO permet d’améliorer sa visibilité dans les résultats de recherche d’Instagram. Une bio Instagram, c’est : Un nom Une catégorie 150 caractères maximum de biographie Un seul lien (ou plusieurs depuis peu, mais l’option reste limitée) Il peut être difficile de créer une biographie exhaustive avec si peu d’espace, mais voyons cela comme une opportunité : nous allons devoir distiller l’essentiel de ce que nous faisons. L’essence de votre compte Instagram. Les mots-clés Pour optimiser votre bio, identifiez des mots-clés qui représentent fidèlement ce que vous faites. Exemple : Auteur·rice | Non-fiction / Fantasy / Horreur / Romance / etc. Maison d’édition | Nom de votre roman Vous n’avez pas besoin d'en choisir beaucoup, mais si vous deviez décrire votre métier à quelqu’un en 3 ou 4 mots, lesquels seraient-ils ? Voici par exemple ceux de Fox Graphisme : Autoédition | Auteur·rice·s | Éditeur·rice·s | Couverture de livre | Communication littéraire Le nom et la catégorie Votre nom est ce qui s’affichera dans les recherches Instagram, il est donc important de clarifier directement ce que vous êtes. Idéalement, ajoutez l'un de vos mots-clés dans votre nom. Exemples : Jane Doe – Autrice de fantasy Entreprise&Co – Éditeur de romance Julia - Couverture et Communication Auteur·rice ✨ La catégorie vous est demandée lors de la création de votre compte créateur ou professionnel. Il est évident que si vous êtes auteur·rice, vous devrez choisir « Écrivain·e » ou « Auteur·rice », et si vous êtes éditeur·rice, « Maison d’édition », si vous êtes correcteur·rice : « Correcteur·rice », etc. C’est une étape simple , mais pensez à vérifier que votre métier est correctement identifié dans le choix de la catégorie. Description et lien Vous disposez de 150 caractères, espaces compris, pour une bio optimisée incluant vos mots-clés et un CTA (Call To Action). Ce terme marketing indique une action claire à votre audience. Exemple : Liker ce poste pour me soutenir ! Laissez-moi votre avis en commentaire ! Partager cette astuce avec vos proches ! Cliquez sur le lien en bio pour découvrir mon nouveau roman ! Pour optimiser votre bio, décrivez l'avantage de suivre votre compte. Pourquoi votre contenu est-il précieux ? Terminez par un CTA vers votre lien en bio ! Exemple : Jane Doe – Autrice de fantasy Auteur·rice Suivez les aventures épiques d’une autrice indépendante et de ses personnages loufoques ! Plongez dans l’univers Jane Doe. www.monlivreesttropsuper.com Entreprise&Co – Éditeur de romances Maison d’édition Ne ratez aucune sortie de vos auteurs favoris et restez toujours à la page ! Découvrez votre nouveau livre préféré ici. www.nosauteurssonttropforts.com Julia | Fox Graphisme | Couverture de livres Graphiste Trouvez votre lectorat & boostez vos ventes de livres. Couvertures uniques | Communication littéraire | Image de marque. Créons ton univers ⬇️ www.fox-graphisme.com Votre CTA doit diriger vers votre lien . Autrefois limité à un seul lien Instagram, vous pouvez désormais ajouter des liens vers d'autres réseaux sociaux en utilisant des outils comme Linktree , consolidant ainsi tous vos liens importants en un seul endroit. Optimiser votre contenu Maintenant que vous avez un profil réfléchi et optimisé pour Instagram, il est bon d'en faire autant pour vos publications. Je rédigerai un article plus ciblé sur la création de contenu , mais aujourd’hui, voyons comment optimiser ce que vous publiez déjà. Il est essentiel de réfléchir à la rédaction du texte alternatif de vos publications, si ce n’est pas déjà fait. Texte alternatif : Améliorez l'accessibilité et le SEO de vos publications Instagram Le texte alternatif, souvent appelé "alt text", est une courte description que vous associez à une image lorsque vous la partagez sur Instagram. Cela permet aux personnes aveugles ou malvoyantes d'avoir une idée du contenu visuel en utilisant des lecteurs d'écran. Écrire un texte alternatif optimisé est également bénéfique pour le référencement (SEO) de vos publications sur les moteurs de recherche. Pour rédiger un texte alternatif optimisé, il est important de : Décrire l’image de manière concise et informative, en utilisant des mots-clés liés à votre contenu et à votre activité. Exemple : « Une couverture de livre pour le roman "L’Origine de Machin" écrit par l’auteur indépendant Bidule. La couverture représente un œuf de dragon qui explose et laisse entrevoir une lumière violette avec le titre écrit en blanc au centre et le nom de l’auteur en haut. La sortie est annoncée pour le 24 janvier 2024 et sera disponible en broché et en ebook sur Amazon. La graphiste Julia de chez Fox Graphisme a réalisé la couverture. #Designcouverture #Auteurindépendant » Prendre quelques minutes pour rédiger ce texte alternatif dans vos publications vous permettra : D' améliorer l'accessibilité pour les personnes malvoyantes ou aveugles, améliorant ainsi leur expérience utilisateur. D'indexer votre publication dans les moteurs de recherche . D' accroître votre visibilité en ligne , car les personnes recherchant vos mots-clés auront plus de facilité à trouver vos publications. Conclusion : Optimisation de votre profil Instagram d'auteur·rice Décider d’être présent·e sur les réseaux sociaux pour partager son travail ou ses créations est une excellente démarche ! C'est même indispensable en 2024 . Cependant, pour que le temps passé à alimenter ces plateformes ne soit pas vain, il est crucial d' adopter de bonnes pratiques pour optimiser votre compte . Un compte optimisé a plus de chances d'atteindre un large public et de gagner en visibilité. Voici ce dont vous avez besoin : Une image de profil réfléchie. Une bio bien pensée et favorable au SEO. Des liens fonctionnels et pertinents. Des publications optimisées pour le SEO. Rendez-vous lundi prochain pour un nouvel article sur la communication littéraire !
- 5 conseils d’écriture qui me servent chaque jour 📚✨
L’écriture s' est complexe et captivant 🎨📖. Que vous soyez un·e écrivain·e novice ou expérimenté·e, la quête de perfection et le désir de raconter des histoires fascinantes peuvent parfois se transformer en défis insurmontables. Pour vous aider à naviguer dans cet univers créatif, je partage avec vous 5 conseils d'écriture précieux que j’ai appris au fil du temps 🧠. Avoir une routine d’écriture ✍️ De formation graphiste, j’ai en tout fait 5 années d’études centrées autour de la création artistique et quand on a 25 heures de dessin par semaine + nos devoirs on découvre quelque chose d’incroyable : l’inspiration et les éclats de génie sont rares , mais avec des habitudes on peut les faire apparaître plus souvent. 🤯 Avoir une routine d’écriture, c’est-à-dire un déclencheur de routine + un horaire fixe pour pratiquer cette activité permet à votre cerveau au fil du temps de comprendre que : pas besoin de lancer des idées de génie à 3h30 le dimanche matin, mais plutôt quand vous écrivez tous les soirs de 19h à 21h par exemple. 💡 Ce que j’appelle un déclencheur d’habitude, c’est un geste, une action que vous faites à chaque fois juste avant de commencer une activité. Ce geste sert à ancrer l’habitude 🪴 . Par exemple ☕: Je prends un café le matin avant d’aller au travail. Quand je rentre à 17h45, je prends mon second café de la journée avant de travailler sur mon entreprise. Mon cerveau associe → café = travail/création. Donc quand je prends un café, instinctivement je me mets en condition pour travailler. Avoir une routine d’écriture vous permettra de plus rapidement vous glisser dans l’état d’esprit de création que demande cette activité. Petit à petit, l’inspiration apparaîtra particulièrement lors de ces rendez-vous 📅 🎨 . Avancer plutôt que de vouloir que ce soit parfait 🌟 Un souci de beaucoup auteur·rice·s (je me met dedans aussi vous inquiétez pas)📚, c’est de souhaiter que tout soit toujours parfait . Cette envie de tout bien faire bloque généralement la créativité 🎨 et peut conduire à la page blanche ou encore à des besoins de revoir toutes les 5 minutes le world building de votre roman car « a ttends, je ne sais pas comment la race des gobelins digère le café dans mon univers, on ne sait jamais, ça pourrait impacter l’univers » 🧝♂️☕. Gardez à l’esprit que tout ce que vous écrivez n’est pas gravé dans le marbre 🪨, vous y reviendrez forcément. Il faut apprendre à lâcher prise et à écrire . Une fois les passages écrits, si vous avez des questions ou des doutes, surlignez-les pour y revenir plus tard et continuer à avancer 📈. Ça ne sert à rien de traiter ces problèmes au fur et à mesure. Quand vous aurez une vue d’ensemble sur votre manuscrit 📖, il sera beaucoup plus efficace d’y revenir et beaucoup moins chronophage ⏳. Des bonnes descriptions, c’est des descriptions basées sur les 5 sens 🌟 Les descriptions sont importantes pour permettre aux lecteur·rice·s 📖 de s’imprégner d’une ambiance plus que de simplement visualiser un paysage ou un personnage. L’important, plutôt que de décrire méthodiquement sur de longs paragraphes une carte postale 🏞️, est d’utiliser les 5 sens pour offrir aux lecteur·rice·s une immersion totale dans votre livre 🌌. Exemple de description factuelle : Les arbres étaient verts et gris dans la vallée, le vent les faisait danser avec douceur. Le ruisseau crachait de l’eau à un rythme régulier. Des oiseaux chantaient. « C’était la vallée la plus chiante de tout le pays », se dit Gabrielle. Exemple de description basée sur les 5 sens : Les tâches vertes et grises des arbres se brouillaient dans sa vue tant ils étaient nombreux (la vue 👁️). Le vent frais mordait ses extrémités et lui arrachait des frissons (le toucher ✋). Une odeur âcre de fleurs pourries lui prit soudainement le nez (l’odeur 👃), à croire que tout était fait pour l’agacer. En contrebas, le ruisseau avalait les sons dans un crachat bruyant (le bruit 👂). Quelques oiseaux chantaient, mais leur voix lui parvenait à peine. Gabrielle détestait la campagne, et une belle description n’y changerait rien. Les descriptions les plus sympas à lire : Répondent à plusieurs sens Sont liées à l’ état d’esprit ou les pensées de vos personnages Apportent quelque chose (ici on sait que Gabrielle n’ait pas la campagne par exemple) Ce rendra vos descriptions plus vivantes . A vous d’en gérer la longueur en fonction de l’importance de celle-ci dans votre histoire. Les personnages importants doivent avoir un but 🎯 Le personnage principal a toujours un but 🎯. Si vous souhaitez que vos personnages secondaires , qui partagent une partie de l’histoire avec lui·elle, soient intéressants aux yeux des lecteur·rice·s 👀, donnez-leur un réel objectif à atteindre 🎯. Le but de votre personnage principal est souvent construit comme suit : Il/Elle veut « insérer un objectif », parce que « donner une ou plusieurs raisons qui le/la poussent à vouloir cela ». Les personnages de l’histoire doivent également avoir un but clairement identifié à vos yeux pour éviter de donner cet effet : - Bah, lui, c’est le meilleur ami du personnage principal. » - D’accord, mais pourquoi il risque sa vie en suivant le personnage principal dans sa vengeance en l’honneur de sa défunte épouse ? - Le pouvoir de l’amitié ? 🤔 (ça peut-être une vraie raison, mais elle doit être justifier par les relations entre les personnages, leurs valeurs profondes, leurs passés, etc.) Un personnage doit avoir un but autre que de simplement remplir un quota de personnages 👥. Chacune de ses décisions dans l’histoire doit se justifier par ce but. Cela donne de la profondeur à vos personnages et les rend attachants et mémorables pour vos lecteur·rice·s 📝❤️. Toujours résumer son livre en une phrase simple 📚✨ Pitcher , c’est dur, mais c’est hyper utile 🚀. Apprendre à résumer son livre à son essence principale en une phrase est un travail complexe, mais vous me remercierez car cela permet de savoir si l’idée attire l’attention 🧐. Cette phrase pourra potentiellement devenir la base de votre communication 📣. Pour cela, entraînez-vous à résumer des films, livres ou séries en une phrase unique . Cela vous aidera à le faire pour votre propre livre. Exemple de résumé en une phrase : Jurassic Park 1 : Un riche investisseur, jouant à Dieu, se fait rappeler à l’ordre par la nature et risque d’en perdre sa famille et son pouvoir. The House of The Dragon (la série) : Une famille avide de pouvoir se déchire et s’entretue pour garder la mainmise sur le Trône de leur royaume. Bien sûr, les histoires sont bien plus que cela, mais la base même de l’histoire est là 📝. Pas de nom de personnage, d’univers ou de contexte détaillé, simplement le propos factuel qui constitue le socle de votre histoire 📖. Conclusion 📚✨ Voici 5 conseils que j’essaie d’appliquer autant que possible dans mes projets d’écriture. Recueillis au fil de mon expérience, en lisant des essais sur l’écriture et la créativité 🧠, ou en suivant les conseils d’ami·e·s auteur·rice·s ✍️, j’espère que ces recommandations vous seront utiles, surtout si vous ne les connaissiez pas encore : S'organiser une routine d’écriture et l’ancrer dans une habitude 🕰️📝 : Créez des rituels et un horaire régulier pour écrire afin de stimuler votre créativité. Stop au perfectionnisme 🚫💎 : Ne laissez pas la quête de la perfection bloquer votre écriture. Avancez, même si ce n’est pas parfait. Des descriptions d’ambiance plutôt que de lieux 🌌🏞️ : Utilisez les cinq sens pour immerger vos lecteur·rice·s dans l’atmosphère de votre histoire. Tout le monde a un but, les personnages aussi 🎯👥 : Donnez à chaque personnage un objectif clair pour enrichir l’intrigue et rendre chaque décision significative. Apprendre à pitcher son livre 🗣️📖 : Résumez l’essence de votre histoire en une phrase pour attirer l’attention et poser les bases de votre communication. Si vous connaissiez déjà certains de ces conseils, est-ce que vous les appliquez dans vos projets ? Ou avez-vous d’autres astuces à partager ? 💬✨
- Une couverture de livre qui marche, c'est quoi ?
Aujourd’hui, nous allons découvrir les points essentiels à connaître pour maximiser vos chances lors de l’étape cruciale de la création d’une couverture. En effet, la couverture joue un rôle crucial en attirant le regard des futur·e·s lecteur·rice·s ! Votre couverture elle doit être comme ça dans les rayons ! Une bonne couverture doit non seulement retenir l’attention , mais surtout susciter la curiosité , que ce soit dans une librairie, sur un post Instagram, ou parmi les nouvelles sorties du mois. Elle joue un rôle prépondérant dans la première impression du lecteur . C’est simple : si votre couverture ne parvient pas à convaincre, vos potentiel·e·s lecteur·rice·s ne se donneront pas la peine de découvrir le résumé de votre livre. Alors, comment savoir si votre couverture de livre fonctionne ? Pertinence par rapport au contenu Oui, on enfonce peut-être une porte ouverte pour ce premier point, mais il est essentiel de revoir les bases : votre couverture doit être en adéquation avec le contenu qu’elle illustre ! Par « pertinente », j’entends qu'elle doit offrir un aperçu fidèle de ce à quoi le lecteur peut s'attendre en parcourant vos pages . Que ce soit dans le ton, les enjeux de l’histoire ou l'ambiance générale, la couverture prend position et crée des attentes chez le lecteur. Ces attentes ne doivent pas être déçues ! Votre couverture doit être conçue avant tout pour être fonctionnelle , et pour cela, ces éléments ne peuvent être choisis au hasard : Les couleurs principales ; La ou les polices d’écriture ; L’ambiance ; L’élément visuel central ; Si une personne s'attend à lire une fantasy avec une histoire romantique à cause d'un couple sur la couverture et des tons chauds évoquant une belle forêt mystique, mais découvre finalement un récit sur une guerre millénaire dans un monde froid, le contrat est rompu entre votre livre et le·a lecteur·rice. Il aura le sentiment d'avoir été induit en erreur par la couverture. Donc, pour une couverture réussie, il est essentiel de veiller à ce que chaque choix soit réfléchi et pertinent par rapport au contenu. On ne doit jamais se dire : « Je ne sais pas pourquoi j’ai choisi ça, c’était joli et puis j’aime bien cette couleur en plus ». Simplicité et clarté du design Pour une couverture réussie, il est crucial de pouvoir saisir l'essentiel même à petite taille . À l'ère numérique, où de nombreux livres sont achetés en ligne, votre couverture se retrouvera parmi des centaines d'autres jusqu'à ce qu'une personne clique sur la vôtre. C'est pourquoi une couverture réussie et fonctionnelle doit rester lisible quelles que soient ses dimensions. Tous les détails ne seront pas forcément visibles, mais le·a potentiel·le lecteur·rice devrait pouvoir reconnaître au moins une partie du contenu pour susciter sa curiosité. Ainsi, si vous décidez de concevoir vous-même votre couverture, gardez à l’esprit qu'il est essentiel de prendre du recul par rapport à votre écran , de réduire la taille de la couverture et de vérifier si elle reste lisible. Une couverture doit avant tout être fonctionnelle, alors n’hésitez pas à supprimer des éléments de détail si elle devient illisible à petite échelle. Identification du genre littéraire Une couverture réussie doit immédiatement signaler le genre du livre. C’est là le défi principal, car c’est quelque peu paradoxal : une bonne couverture doit se démarquer des autres tout en indiquant clairement son genre aux personnes. C'est une obligation essentielle pour votre couverture : elle doit absolument identifier le genre littéraire. Que ce soit de manière large, comme la fantasy, la non-fiction, l'horreur, la romance, pour enfant, etc. ou que ce soit plus de niche : Dark romance, romance feel-good young adult, etc. Chaque genre a ses conventions visuelles précises , que vous en ayez conscience ou non. Vous pouvez les découvrir en visitant une librairie et en observant le style de couverture dominant dans chaque rayon. Bien que la couverture doive clairement s'inscrire visuellement dans un genre, il est essentiel de chercher avant tout à se démarquer des autres livres pour créer une identité visuelle forte et mémorable. La meilleure façon de surmonter ce paradoxe est de maîtriser parfaitement les codes du genre littéraire correspondant à votre ouvrage. Examinez autant de livres que nécessaire sur internet et en librairie dans le genre en question, notez ce qui revient toujours et ce qui ne change jamais. Une fois que vous maîtrisez ces conventions, vous pourrez les manipuler à votre guise et créer une magie unique : les lecteur·rice·s reconnaîtront immédiatement le genre de votre livre sans aucun doute. Typographie et visibilité Nous en avons déjà brièvement discuté dans la première partie de cet article, mais la police de caractères, ou typographie , joue un rôle primordial dans votre couverture. Il est facile de l'oublier ou de la choisir par défaut à la fin du processus, sans vraiment savoir pourquoi celle-ci plutôt qu'une autre. Pourtant, c'est l'un des choix les plus cruciaux pour une couverture réussie. La typographie joue un rôle crucial en portant deux informations essentielles : le TITRE et le nom de l’AUTEUR. Parfois, elle peut également suggérer certains genres comme la bit-lit, la fantasy, le fantastique, la SF, l’horreur ou la romance. Il est primordial de comprendre l'importance de ce choix : c'est la typographie qui permettra aux personnes de lire et de mémoriser potentiellement votre nom et le titre de votre projet . Ce choix ne doit donc pas être pris à la légère. Le choix de la typographie doit être chargé de sens et garantir la lisibilité des textes . D'une part, une bonne lisibilité facilite la mémorisation de votre couverture et de votre titre, ce qui peut favoriser l'achat du livre ou le bouche-à-oreille autour de votre ouvrage. D'autre part, une bonne lisibilité contribue à rendre votre livre plus inclusif . Que ce soit pour la lecture de la couverture, du résumé ou de la mise en page du contenu, une grande lisibilité facilite la lecture pour les personnes ayant des difficultés comme la dyslexie, les troubles de l’attention, ou les troubles visuels. C'est pourquoi le choix de la typographie est crucial et mérite toute votre attention. Si votre titre n'est lisible que dans certaines conditions (besoin de lunettes, proximité, effet de lumière particulier), cela signifie que les choix effectués ne sont pas optimaux et auront nécessairement un impact sur vos ventes. Les tendances du marché Enfin, les tendances du marché sont importantes à prendre en compte. Le livre est un produit particulier. Un produit culturel, parfois un produit artistique, mais avant tout un produit. Et comme les courants artistiques et culturels, les produits sont soumis à des tendances et des modes. Vous pouvez être pour ou contre un effet de mode, mais pour la création de votre couverture il faudra savoir être dans l’air du temps et savoir vous réinventer s’il venait à arriver que votre couverture « prenne de l’âge ». Les tendances du marché se reflètent dans les rayons des librairies, les couvertures des éditions étrangères, ainsi que dans les tendances de design des années précédentes qui deviennent populaires auprès du grand public. Il est important de ne pas hésiter à s'inspirer des tendances et à rajeunir une couverture qui pourrait paraître datée après plusieurs années. Si vos ventes sont en baisse, moderniser votre couverture peut contribuer à lui donner un nouvel élan. En conclusion - Une couverture de livre qui marche Voici tous les points de vigilance à avoir lors de la création de votre couverture pour que celle-ci soit efficace . La beauté d’une couverture est très subjective , il y aura toujours des personnes pour ne pas aimer un visuel car cela ne résonne pas en eux. Exemple très personnel : Je ne suis pas fan des couvertures des livres Harry Potter de mon enfance. Les illustrations sont très belles, mais je trouve qu’elle ne fonctionne pas pour une couverture. Mais je sais également que beaucoup de personnes les adorent car elle représente une partie de leur enfance. Alors, plutôt que de faire une couverture qui plaira à tout le monde, chercher à faire une couverture qui parlera à votre public. Une couverture qui représente l’histoire et son ambiance Avec un visuel facilement compréhensible Où l’on sait tout de suite de quel genre appartient le livre Avec un titre bien lisible Qui s’inscrit dans les tendances récentes. Bien sûr, je pourrais citer des dizaines de couvertures qui ne respectent pas ces critères et dont les livres ont pourtant connu un succès fulgurant. Cependant, ce succès n'est pas dû à la couverture seule, mais plutôt à une vaste campagne de communication et de marketing sur les réseaux sociaux et en librairie, qui a su mettre en avant l'ouvrage en question. Pour maximiser vos chances de réussite, il est donc essentiel d'avoir une couverture fonctionnelle. Quant à son esthétique, il est judicieux de faire des tests auprès de votre audience en proposant plusieurs idées, afin de déterminer celle qui sera la plus appréciée par vos lecteurs ou potentiels lecteurs.
- Les tendances de couverture de livre en 2024 !
Une nouvelle année a débuté depuis maintenant une petite semaine, et qui dit nouvelle année, dit nouvelles tendances pour les couvertures de livres ! 📖 Quelles sont les tendances en matière de design de couvertures en 2024 ? Que gardons-nous de 2023 et qu’y a-t-il de nouveau sous le soleil des librairies ? Nous allons le découvrir tout de suite. 👀🌟 La Typographie comme élément central ! ✍️ Le minimalisme s’invite dans les couvertures de livres pour cette nouvelle année avec une tendance qui se démarque nettement : la typographie comme élément central .📚✨ Ici, pas de personnages et peu d’éléments visuels concrets ; l’accent est mis sur l’atmosphère et l’ambiance qui se dégagent du livre. Le titre se suffit à lui-même, et la différenciation se fait par le traitement de la typographie. 🔠 Autrefois principalement adoptée dans les genres du développement personnel et de la non-fiction, la typographie centrale se démocratise cette année dans les romances, les thrillers, l’horreur, mais aussi la science-fiction.📖💕🔍 En résumé : L’esthétique étant simple, celle-ci restera dans l’air du temps bien après que la tendance aura changé. Ce genre de couverture intrigue et peut être utilisé pour mettre l'accent sur le mystère (thriller, dark romance, horreur, etc.). Ici, on mise tout sur l’ambiance , donc il faut bien choisir ce que l’on souhaite évoquer au public. Attention ! Si vous souhaitez créer votre couverture vous-même, le minimalisme n’est pas gage de simplicité . Au contraire, soyez attentif au choix de la police et trouvez un moyen de vous démarquer des autres malgré la simplicité du concept." Les couleurs s’invitent dans les rayonnages ! En attendant le retour des fleurs dans les jardins et les parcs, vous pouvez retrouver de la couleur dans les librairies. Déjà bien visibles en 2023, les couvertures très colorées poursuivent sur leur lancée en 2024.🎨💚 Des aplats de couleurs et des tons saturés, on est loin des couvertures ténébreuses d’horreur ; ce style ne sera donc utilisable que pour certains genres : cozy mystery, romance, roman d’apprentissage, fiction pour jeunes adultes, développement personnel, livres humoristiques. 📖💕🔍 En résumé : Des couleurs vibrantes et agréables qui seront faire ressortir le livre dans les étagères. Des inspirations pop-art pour votre livre. Attention cependant au choix des couleurs, celles-ci doivent parfaitement s’accorder entre elles pour éviter un effet barioler et kitsch . Les silhouettes toujours au cœur des tendances Autre tendance qui a commencé à se développer en 2023 et ne finira pas d’exploser cette année : les silhouettes. Fini les personnages bien visibles au premier plan, s’enlaçant ou prenant les armes , ici on joue une autre carte : l’imagination .👥🕵️ Stephen King dit dans son livre “ Mémoire d’un écrivain ” qu’il n’est pas une bonne idée d’imposer un physique de personnage à ses lecteur·rice·s. Pour lui, détailler les plus minuscules éléments physiques dans un livre est une perte de temps. Donc voici le concept appliqué à une couverture. Ici, on ne impose pas une représentation physique aux lecteur·rice·s , leur permettant d’imaginer qui ils souhaitent à la place. C’est, à mon sens, une prise de position judicieuse en romance car la beauté étant très subjective, il est difficile de convaincre tous les lecteur·rice·s avec un montage photo des tourtereaux. Mais la silhouette peut être mise en place pour la plupart des genres : fantasy, fantastique, thriller, non-fiction, etc.📖💕 Les silhouettes peuvent être ou non combinées avec un effet de double exposition pour donner plus de profondeur et une double lecture à la couverture . Cela peut être très à propos pour les romans sur des trahisons, des secrets, des mystères ou traitant de psychologie. En résumé : On évite d’imposer sa vision du personnage aux lecteur·rice·s et de brider leur imagination. On peut plus facilement jouer sur le côté mystérieux et glisser des indices dans la couverture. Attention à ne pas créer un effet “Silhouette Logo Barbie” en choisissant des images soigneusement réalisées ou en utilisant directement des photos pour créer la silhouette. Les jeux de texture pour les plus extravagants Pour les plus extravagants d’entre vous, le jeu des textures est la tendance à adopter dans vos couvertures et votre communication en 2024. Très en vogue dans les publications outre-Atlantique qui touchent à l’univers du design, de la photographie ou des non-fictions historiques, ce style a longtemps été ignoré en France. Que ce soit avec des effets de papier déchiré, de texture d’affiche ou d’effet de collage, le jeu de textures instaure immédiatement une ambiance particulière à la couverture. Bien utilisé, il peut se révéler comme un véritable outil de distinction lorsqu’appliqué aux genres de la fiction. Couplé avec une typographie manuscrite, l’effet n’en est que plus surprenant. En résumé : Ajouter de la profondeur et instaurer une ambiance par le collage et les textures. Donner un effet rétro aux couvertures. Attention cependant aux couvertures trop chargées où le titre finit par se perdre dans les éléments visuels. La Conclusion des tendances de couverture de livre 2024 ! L’année 2024 verra l’émergence de nombreuses nouvelles tendances en design de couverture de livre. Je souhaite dès à présent mettre en avant quatre d'entre elles qui, selon moi, offrent de nouvelles perspectives créatives : La typographie particulièrement mise en avant cette année. Le minimaliste et l'utilisation centrale des couleurs dans la conception visuelle. Les silhouettes et l'accent sur les mystères dans les ouvrages le permettant. L'utilisation de textures pour différencier vos créations. Merci de m’avoir lu ! N’hésitez pas à me suivre sur les réseaux sociaux pour ne manquer aucun conseil sur la communication littéraire !
- Le VRAI rôle d'une couverture de livre
Aujourd'hui, nous allons remettre les points sur les i en définissant précisément le véritable rôle d’une couverture de livre. J’entends et vois passer beaucoup d’informations, et je pense qu'il est bon de se recentrer sur l'essentiel : À quoi sert une couverture de livre ? Quel est son véritable objectif ? Répondre à cette question permettra de comprendre sur quels aspects se concentrer pour travailler cet élément si particulier d’un livre. L'évolution des couvertures avec le temps Des rouleaux de papyrus à l'apparition du Codex (les premiers livres) À l’origine extrêmement précieux, les Codex (à la différences des rouleaux de papyrus) sont dotés d’une couverture. Celles-ci se paraient déjà de leurs plus beaux atours, incrustées d’or et de pierres précieuses. Réservées aux érudits, les couvertures ont deux objectifs principaux : protéger les contenus précieux des ouvrages à travers le temps et représenter le trésor de savoir qu’ils contiennent. Du Moyen-Âge au XIXe siècle L'évolution des couvertures de livre au fil du temps est très intéressante. Jusqu'au XIXe siècle, on achetait les livres nus, et c'était à l'acquéreur·euse de les faire relier. Le choix du·de la relieur·euse représentait alors une décision importante pour afficher son statut social. À cette époque, les tranches étaient souvent les éléments les plus ornés, car elles étaient les seules parties visibles lorsqu'un livre était rangé sur une étagère. Par la suite, les livres furent dotés de couvertures amovibles en papier, brièvement illustrées, pour pouvoir être offerts en cadeau, une mode du début du XIXe siècle. C’est ainsi que l'ancêtre de la jaquette est né. 1860 – Les premières couvertures travaillés Le tissu remplace le cuir pour les couvertures, et il devient de plus en plus courant que le titre du livre soit présent sur la première de couverture, généralement entouré d’éléments visuels en lien avec son contenu. Les illustrations sont alors embossées ou dorées à l'or. On peut dire que c'est le début des couvertures telles que nous les connaissons aujourd'hui. Un même ouvrage est publié avec une couverture uniforme, et la première de couverture apparaît comme un élément distinctif entre les livres. Les décennies suivantes marqueront l’arrivée des couvertures en couleurs, avec des illustrations et des palettes de couleurs emblématiques permettant d’identifier les maisons d’édition et les collections. Il faudra attendre les années 1920-1930 pour que les couvertures reliées en tissu cèdent progressivement la place à celles en papier. L’évolution des couvertures de livre et l’impact des événements historiques majeurs sur celles-ci sont extrêmement intéressants. On réalise que plus les couvertures se parent de couleurs, plus les livres deviennent des objets accessibles à tout le monde et non plus réservés à une élite. Cela soulève alors la question de la différenciation sur le marché. Le livre doit marquer les esprits. Les couvertures doivent susciter une réaction et faire naître un désir précis : l’envie de s’en saisir. Les choix des couleurs, des typographies et des illustrations racontent déjà une histoire, et cette histoire doit crier aux potentiel·les lecteur·ices : « attrape-moi ». Si une personne prend le livre en main, elle lira le résumé. La couverture représente 50% du travail d’achat, car sans ce geste de se saisir de l’objet livre, le résumé reste inconnu du·de la lecteur·ice. Et Gallimard, c’est blanc et ça marche ! En France, nous avons longtemps conservé des couvertures unies, à l’instar de la célèbre collection blanche de la maison d’édition Gallimard. Des couvertures blanches, un liseré rouge et un titre en Diderot (une police réservée à l’Imprimerie Royale jusqu’en 1811). Ici, pas de moyen évident de différenciation... Et pourtant, détrompez-vous. La France entretient un rapport très particulier avec les livres. De nombreux·ses brillant·es auteur·rice·s et poète·sse·s ont marqué l’histoire littéraire à travers le temps, comme George Sand (de son vrai nom Amantine Lucile Aurore Dupin), Colette (de son vrai nom Sidonie-Gabrielle Colette) ou Marguerite Duras (de son nom de naissance Marguerite Donnadieu). La littérature française est souvent perçue comme élitiste. Que ce soit l’image de l’« auteur·rice maudit·e » vivant dans la pauvreté et s’adonnant à l’opium (salut à Baudelaire) ou le concept de « sous-littérature » pour désigner tous les genres non reconnus par la bourgeoisie de l’époque, la France a fini par mérité sa réputation de snobisme littéraire. Encore aujourd'hui, cet élitisme est très présent, notamment en ce qui concerne l'édition indépendante. À l'étranger, celle-ci est largement démocratisée, acceptée sans difficultés dans les librairies et les salons littéraires. En France, bien que la pratique gagne en popularité, ce n'est pas encore totalement le cas. Anecdote : Au lycée, nous devions choisir un livre en plus de ceux imposés par le programme d’un auteur du 19e au 20e siècle pour étudier son œuvre et le présenter en dissertation. N’ayant jamais aimé les livres imposés à l’école, je me réjouis de la nouvelle et choisis : La Communauté de l’Anneau de J.R.R. Tolkien, écrivain et poète du début du 20e siècle (autant dire pile dans le sujet). J’ai eu le bonheur d’entendre ma professeure de français me demander d’en changer car ce « n’était pas de la vraie littérature ». Ce jour-là, j’ai découvert deux choses : le terme « vraie littérature » et le fait qu’en français en 2015, il y avait encore des professeurs qui pensaient que si c’était de la fantasy, de la SF ou du fantastique, ce n’était donc pas par essence de la littérature. (Spoiler : je n’ai pas changé de livre et même si je n’ai pas eu une super note, j’étais très contente de mon choix). Gallimard a commencé et est devenue l’une, si ce n’est la plus grande maison d’édition française, en publiant des auteurs comme Albert Camus, Jean-Paul Sartre, Marcel Proust, etc. La charte graphique de sa collection blanche est alors claire : prestige, classicisme, intemporalité. D’ailleurs, c’est avec cette collection qu’apparaît le terme littéraire « blanche ». Aujourd’hui encore, de nombreuses maisons d’édition françaises « prestigieuses » proposent des couvertures dans un style similaire. La différenciation est là : au milieu des couleurs, nous sommes clairs et lisibles, pas besoin de dire un mot puisque nous n’éditons que des prix Goncourt, des Prix Nobel, etc. (je grossis le trait, mais c’est le message que renvoie la couverture blanche). Aujourd’hui, en visitant une librairie, vous remarquez que les couvertures blanches se parent de plus en plus de jaquettes colorées et percutantes. Car ils l’ont bien compris : ce n’est pas avec un titre rouge sur fond crème qu’on attire le regard dans un rayon rempli de titres rouges sur fond crème. « On ne juge pas un livre à sa couverture » Un vieil adage dit : « On ne juge pas un livre à sa couverture », et c’est extrêmement vrai. Votre lecteur·rice ne jugera pas votre livre par sa couverture, mais bien par son contenu : vos histoires, vos personnages, vos thèmes, etc. Cependant, avant d'être votre lecteur·rice, il sera un·e inconnu·e, et cet·te inconnu·e jugera inconsciemment les 35 000 ouvrages d'une librairie d'un seul regard, principalement sur la base de leurs couvertures, jusqu'à ce que l'une d'entre elles crie : « Tu m’as vu ! Je suis ce que tu cherches ». Que ce soit en ligne ou sur les étagères d'une librairie, la couverture joue un rôle capital pour attirer l'attention. Au milieu de milliers d'autres possibilités, elle a la difficile mission de vous faire marquer un arrêt dans votre quotidien. De vous inciter à la prendre dans vos mains (ou à cliquer sur la page internet) et à découvrir le résumé au dos. Si elle n'attire pas l'attention, même si votre résumé est incroyable et que votre livre est un bijou de littérature avec le potentiel de redéfinir le paysage des romans pour les 10 prochaines années, personne ne le verra et ne le saura. La couverture est donc primordiale. Sans elle, vous misez sur le bouche-à-oreille pour toucher tous les potentiel·le·s lecteur·rice·s en France et ailleurs. Rappelez-vous tous ces livres recommandés par des proches que vous n'avez jamais achetés ? Vous prenez ce risque. L’objet « livre » Le livre en tant qu'objet de collection, avec ses reliures et la remise à la mode du jaspage et des éditions « Collector » à 40€, cela est dû aux États-Unis, mais aussi aux réseaux sociaux qui ont facilité la diffusion de ces tendances Outre-Atlantique. Ce n’est ni bien ni mal, c’est une question de consommation qui reflète une évolution dans la manière de percevoir un livre. Aujourd’hui, une partie des lecteur·rice·s attend d’un livre qu’il soit non seulement très bon, mais aussi très esthétique. Nous connaissons tous quelqu’un·e qui ne choisit pas un livre car l’édition ne correspond pas assez à ses critères pour sa bibliothèque. Ainsi, le visuel de votre ouvrage ne doit pas être négligé. Impacté par l’évolution de la consommation, tout comme d'autres objets du quotidien, le livre que vous achetez dit quelque chose de vous : Vous pouvez acheter un ordinateur sans marque à 150€ pour faire du traitement de texte, ou choisir d’acheter un Mac à 1200€ pour la même fonction. Vous pouvez acheter un body à 8€ chez Kiabi ou opter pour un body Skims à 90€ créé par Kardashian. De même, vous pouvez acheter un thé à la menthe Eco+ en sachet ou préférer du thé en vrac bio, cueilli à la main, à 10€ les 100g. Tous ces choix ne renvoient pas la même image de vous. C’est inconscient, cela ne doit pas être jugé comme bon ou mauvais ; chacun·e fait ses choix et hiérarchise ses priorités selon ce qu’il·elle estime important. Cependant, il est crucial de garder cela à l'esprit lorsque vous créez votre livre : proposer une version standard et une version reliée n’attirera pas les mêmes lecteurs, et ne dira pas la même chose à leur sujet. De même, proposer une couverture blanche avec juste le titre, ou une couverture unique et esthétique, ne générera pas non plus le même impact. Quels sont les points de vigilance pour savoir si sa couverture est réussie ? Connaître votre lectorat : Il est essentiel de comprendre parfaitement votre public cible. Les choix de conception de la couverture doivent être dirigés par cette connaissance et adaptés en conséquence. Visibilité et lisibilité des informations essentielles : Le titre, le nom de l’auteur et le résumé doivent être clairs et facilement lisibles. Ils doivent se démarquer sans être écrasés par d'autres éléments visuels. Représentation du genre et du ton : La couverture doit être cohérente avec le genre littéraire du livre et refléter son ton. Par exemple, une couverture sombre et mystérieuse pour un thriller, ou lumineuse et joyeuse pour un roman feel-good. Identifiabilité à distance : La couverture doit être reconnaissable même à distance. Elle ne doit pas se perdre ou se confondre parmi d'autres livres sur une étagère ou une page web. Unicité : Elle doit avoir un élément distinctif qui attire l'œil et intrigue les potentiels lecteur·rice·s. Cela peut être une illustration particulière, un style graphique unique, ou un choix de couleur audacieux. Conclusion - Le VRAI rôle d'une couverture de livre L’histoire des couvertures de livre est fascinante et illustre parfaitement les préoccupations et les évolutions des différentes époques qui les ont façonnées. Initialement conçue comme une simple protection pour préserver l’ouvrage dans le temps, la couverture est aujourd’hui devenue le principal moyen de différenciation pour les auteurs et éditeurs dans un marché du livre saturé. J'espère que cette lecture vous aura plus et aura été instructive, je reste à votre disposition en commentaire ou sur mes réseaux sociaux pour répondre à vos éventuelles questions.
- Les livres reliés, la tendance 2023-2024
Vous l’avez sûrement remarqué depuis l’année dernière, mais un changement assez important c’est opéré dans les sections fictions des librairies : l’augmentation drastique du nombre de livres reliés ! Pourquoi depuis quelque temps presque chaque livre broché et de poche, à une version collector ou une édition reliée ? Et doit-on l’appliquer en autoédition ? Livre broché et livre relié, c’est quoi la différence ? Livre broché Vous connaissez sans doute les livres brochés (en anglais : paperback), les plus répandus avec les formats poches et l’autoédition. Les couvertures sont souples et le dos est encollé aux feuilles du livre. Moins chère à produire, son utilisation permet de réduire au maximum les coûts d’impression et ainsi le prix du produit fini. Ainsi un livre broché au format poche tournera autour de 6 à 10€ tandis qu’un grand format broché ira de 15 à 20 €. (Le nombre de pages, mais également le genre du livre influe sur le prix, les livres techniques ou illustrés auront tendance à être plus chers). Livre relié A contrario, un livre relié a comme premier point distinctif une couverture cartonnée dite rigide (en anglais : hardcover book). La reliure est aussi différente, une technique très ancienne qui permet une grande solidité dans le temps. Les feuilles sont assemblées en cahiers et cousues solidement ensemble puis collées à une mousseline. Certains modèles haut de gamme sont également composés d’une tranchefile : une broderie en fils de soie de couleurs, placé aux deux extrémités de la reliure pour maintenir les cahiers assemblés et encore renforcé la reliure. Les livres reliés sont plus chers à produire, mais garantissent un objet solide qui tiendra dans le temps à travers les diverses lectures en plus d’être un bel ouvrage. Les livres reliés sont presque exclusivement des grands formats pour faciliter la prise en main et la lecture. Dans les librairies on pourra retrouver des livres reliés entre 25 et 35 €. Au-dessus de ce prix, le livre propose souvent des exclusivités par rapport aux éditions classiques comme des illustrations, ou sont classé dans les collections "beaux-livres" (livres d'art, de photos, etc.). Les avantages et les inconvénients des modèles Voici un petit récapitulatif (non exhaustif) des avantages et inconvénients des livres brochés et des livres reliés du point de vue des auteurs/éditeurs, mais également du point de vue des lecteurs : Les livres brochés Les livres reliés L’influence de Tiktok sur les tendances littéraires C’est sans grande surprise que la tendance autour des livres reliés à commencer sur Tiktok. Une tendance mise en avant sur le booktok américain dans un premier temps. Des milliers de personnes y montrent leur collector de livres et petit à petit la mode prend de l’ampleur. Déjà bien démocratisés outre-Atlantique, les éditions reliées étaient un format plus rarement proposé en France, ou du moins uniquement pour les collections de littérature comme les Jane Austen, la collection La Pléiade, etc. Aujourd’hui des maisons d’éditions comme De Saxus, BigBang, Sabran, Korrigan, etc. proposent de très belles éditions collector. Et petit à petit le phénomène américain s’est solidement implanté en France dans les habitudes de consommation. Exemple de vidéo en lien avec les livres reliés : Source Tiktok : @Bookshelfsisters Source Tiktok : @bookedbymeg Source Tiktok : @darkfaerietales Pour mon exemple, j’achetais majoritairement des livres au format poche ou des ebooks lorsque j’étais étudiante par soucis de moyen. Plus tard, j’ai commencé à changer mes habitudes en prenant des grands formats, qui sont plus agréables à lire et plus beaux dans une bibliothèque (à mon goût). Depuis quelque temps, je n’achète, si possible, que les formats reliés. Ils sont solides et très beaux, moi qui ai un regard sensible à la beauté du livre en tant qu’objet décoratif, je suis friande de ce format d’édition. Les trends c’est bien, mais doit-on les suivre en autoédition ? La réponse dépend de deux choses : votre façon de vous autoéditer et vos goûts personnels. Il y beaucoup de façon de s’autoéditer ! Si aujourd’hui beaucoup passe par le modèle de l’impression à la demande, évitant ainsi d’avancer des frais auprès de l’imprimeur et de devoir gérer les stocks et les envois, beaucoup d’auteurs indépendants font le choix tout aussi appréciable de maîtriser la chaîne de production de A à Z. Dans le cas d’une impression à la demande, vous ne prenez pas de risque à proposer une version reliée. Il sera à vous cependant de la mettre en avant dans votre communication pour que vos potentiels lecteurs sachent que cette possibilité existe et qu’ils sachent également à quoi ressemble réellement cette édition (puisque sur amazon on ne montre rien mis à pas la couverture ebook). Si c’est vous qui faites imprimer les livres à l’avance, c’est un investissement de proposer une édition reliée, aussi je vous conseillerais de le faire à partir du moment où vous avez déjà un lectorat bien actif et que vous proposez vos livres en vente directe comme des salons, des librairies, etc. Dans les deux cas, il est recommandé de proposer cette solution à votre communauté pour savoir si cela vaut le travail ou non. Rien ne vaut l’avis direct de vos lecteurs ou potentiels lecteurs sur des sujets aussi importants que leur format de prédilection. Et bien sûr, mais c’est une évidence : vos goûts personnels entrent en ligne de compte. Si ce n’est pas un format qui vous attire ou que vous trouvez pertinent par rapport à votre projet, cela ne sert à rien de le proposer, car vous n’arriverez pas à convaincre les autres, si vous n’êtes pas vous-même de la plus-value de ce format. Les éditions reliées - La Conclusion Vous connaissez donc à ce jour la différence majeure entre édition reliée et brochée, mais également pourquoi les premiers se sont autant démocratisés dans nos librairies. Les genres les plus touchés par ce phénomène sont les romances pour adultes, la fantasy, la science-fiction, mais également la littérature classique. On se retrouve lundi prochain pour un nouvel article autour de l’édition et de la communication littéraire. En attendant, n’hésitez pas à vous abonner sur insta pour ne rater aucune info !
- Astuce pour créer sa couverture de livre soi-même : Tout sur les marges !
Hello toutes et tous, j’espère que vous allez bien en ce lundi et que vous êtes prêt·e·s pour le premier « épisode » d’une série d’articles autour de conseils pour créer sa couverture de livre soi-même. Aujourd’hui, je vais vous faire découvrir une notion sujette à beaucoup d’erreurs dans les couvertures indépendantes : les marges ! Moi, trop hypée de vous parler de marges 😂 Il peut y avoir beaucoup de raisons qui poussent à vouloir faire soi-même sa couverture, malgré tout je ne saurais que trop vous conseiller de vous rapprocher d’un·e professionnel·le afin d’avoir un regard neutre et objectif sur votre visuel qui sera le premier outil marketing pour la vente de votre ouvrage. On ne juge pas un livre à sa couverture, certes, mais il serait idyllique de croire que cela n’a aucun impact sur les habitudes de consommation des lecteurs donc mettez toutes les chances de votre côté avec des avis extérieurs aiguisés 😊 Ici on veux le meilleur pour votre livre ! Sur ce, découvrez tout sur les marges pour créer votre couverture de livre vous-même ! Les marges, vous les respecterez ! Oui, on est presque sur l'un des grands commandements du design graphique, car le respect des marges s’applique autant à la couverture de livre qu'à un post Instagram ou une carte d’invitation. Ce n’est pas pour rien que les marges vont permettre, en un coup d’œil, d’avoir en rendu professionnel. Si vous avez fouillé à travers internet (ou le forum Amazon KDP, par exemple), vous avez dû voir arriver des termes assez barbares : les fonds perdus, les traits de coupe et les marges de sécurité. La tête universelle la première fois qu'on voit ces mots. N’ayez crainte, je vais vous les expliquer en détail : Les traits de coupe Ce sont les lignes sur lesquelles s’appuiera la lame de la trancheuse pour découper votre couverture. Souvent représentés par des traits pleins, ils représentent les dimensions finales choisies pour votre livre une fois la couverture à plat. Les traits de coupe ne sont pas à confondre avec les traits de pliage, qui représentent les deux plis de chaque côté de la tranche pour fermer votre livre (eux sont généralement représentés par des pointillés). Les marges de sécurité C’est une zone de quelques millimètres à l’intérieur de la couverture et qui suit les lignes de coupes et de pliages. Ses marges sont là pour vous indiquer les zones où aucune information importante ne doit se trouver. Par exemple, si votre titre déborde dans ces zones, en cas de problèmes avec la coupe ou la pliure, celui-ci ne sera pas visible, coupé ou tronqué. Il faut y prêter une attention particulière sur la tranche de votre livre, plus celle-ci sera fine, plus le respect de ses marges sera crucial. Le fond perdu C’est une autre zone, de quelques millimètres (0.2 à 3 cm) à l’extérieur de la couverture et qui suit les lignes de coupes. Cette zone montre jusqu’où votre visuel doit s’étendre. Le risque de laisser cette zone sans visuel, c’est en cas d’un décalage à la coupe d’un demi millimètre, vous aurez une ligne blanche sur le pourtour de votre couverture, une erreur qui fait peu professionnel. A savoir : Lorsque vous passez par un graphiste, si celui-ci ne vous demande pas cette mesure, il appliquera automatiquement un fond perdu de 5mm sur le projet car c’est en général la dimension demandée, mais si ce n’est pas le cas ou que vous avez un doute, rapprocher-vous de votre imprimeur ou de votre plateforme d’impression pour connaître précisément le mesure et éviter les mauvaises surprises. Je vois déjà certaines se rassurer : « Ça ne me concerne pas, je publie qu’en ebook ». Certes, le trait de coupe, le fond perdu et les marges de sécurité ne vous concerneront pas, mais la suivante concerne tous les mondes quelques soient le type de visuel (imprimé ou numérique) que vous créez. Les auteurs d'ebook en sueur. La marge visuelle La marge « visuelle » ne sera indiquée sur aucune de vos maquettes. C’est un espace de minimum 2 cm (pour une couverture taille standard A5) entre le bord d’un texte et la coupe de votre couverture. Cela permet un visuel plus aéré et un fini beaucoup plus professionnel. En jaune : Voici quelques marges visuelles pour la couverture "Ariane" de Jennifer Saint. Cette règle de marge doit s'appliquer aux différents éléments qui cohabitent sur votre couverture. Prenons l'exemple de la couverture "Un Rien peut tout changer" de James Clear : En jaune : Les marges visuelles autour de la couverture. En orange : Les marges entre les différents éléments textuels. En bleu : La hiérarchisation au sein d'un bloc. Regardez les livres chez vous, observez comme le titre est toujours assez écarté des bords, comme le résumé est loin de la coupe. C’est cette marge. Elle est variable, elle dépend du choix visuel du graphiste, mais elle est toujours présente. Voici un exemple de mon cru entre une couverture utilisant des marges visuelles et un ne se référent qu'aux marges de sécurité. C'est le même texte et les mêmes éléments pourtant l'un fait immédiatement plus lisible malgré qu'ils soient écrit plus petit. En jaune : Les marges visuelles En rouge : Les marges de sécurité classique Conclusion - Créer sa couverture de livre soi-même : Tout sur les marges ! C’est une erreur courante de ne pas respecter certaines de ces indications, surtout la marge « visuelle ». On l’apprend assez tôt en design et elle devient une habitude qu’on applique automatiquement. Pourtant, si vous n’avez pas de grosses connaissances dans le domaine, il est normal que cela vous ait échappé. Si vous voulez donner un aspect professionnel à votre couverture, il sera super important de laisser votre couverture respirer ! Pas besoin de choper votre couverture par le colbac, laissez là tranquille 😂 À dans deux semaines pour un nouvel article ! Si vous avez des idées, des questions ou des sujets que vous souhaiteriez que j’aborde, je suis à votre disposition par mail ou en message privé sur Instagram ! Bonne semaine à vous !
- Astuces pour créer votre couverture de livre : Quand la police parle pour vous
Aujourd’hui, nous poursuivons notre lancée d’articles dédiés à la création de votre couverture de livre. Il y a quelques semaines, nous avions vu en détail les termes techniques liés aux marges dans cet article. C’est parti, penchons-nous sur un autre élément important : la police aussi appelée typographie. En effet, le choix des typographies qui composeront votre couverture ne se limite pas à une simple question d’esthétique, il véhicule aussi une ambiance et une personnalité qui parlent pour vous et votre ouvrage à vos potentiel·le·s lecteur·rice·s. Alors, comment choisir la bonne typographie pour que votre couverture de livre soit à la fois accrocheuse et lisible ? Suivez le guide ! Les polices qui ont du caractère Vous le savez peut-être, mais il existe plusieurs types de typographie rangés des grandes familles plus ou moins précises. Ici, je ne vous parlerais pas des Humanes et Didones, mais des plus grandes familles qui sont susceptibles par leur choix d’impacter considérablement l’aspect de votre livre. Image : Les Chroniques de Jean-Pierre Loup Les polices dites : Sérif Vous avez sûrement déjà entendu ce mot : « sérif » représente toute la catégorie des polices avec un empattement. Les polices correspondant à cette catégorie semblent plus traditionnelles et évoquent l’élégance. Ces types de police sont très utilisés pour le corps de texte de manuscrit de roman imprimé, car plus facile à lire. Pour les couvertures, elles sont généralement plus volontiers utilisées pour les romans historiques, la fantasy, les essaies, la poésie ou encore certaines romances. Image : Blog Serif Les polices dites : Sans-serif Au contraire de leurs sœurs Sérif, cette catégorie de typographie regroupe toutes les polices sans empattement. Plus modernes et épurées, elles sont apparues et se sont répandues avec l’arrivée du numérique, puisque beaucoup plus lisible sur les écrans. L’option « Sans-serif » est d’ailleurs souvent ajoutée au format ebook pour permettre une lisibilité facilitée sur les liseuses. Ce genre de police est généralement beaucoup plus de passe-partout et sera utilisé dans beaucoup de couverture comme la new-romance, la science-fiction, les thrillers et polars, les romans d’horreur, etc. La majorité des livres se déroulant dans un cadre moderne auront un titre utilisant une police sans-sérif. Image : Blog Serif Les polices dites : Script Une grande boîte dans laquelle vous pouvez ranger les polices manuscrites, brush, scolaires, etc. Les polices script sont en fait toutes les typographies imitant une écriture faite à la main. En fonction de leur utilisation, elles donnent un aspect intime, unique, créatif ou encore ancien. Chaque typographie script porte une personnalité qui lui est propre. Attention, les polices script doivent être utilisées avec parcimonie pour éviter de rendre le texte illisible ou de perdre le regard de votre potentiel·le·s lecteur·rice. Les polices script sont beaucoup utilisées dans les romances. Les polices dites : Fantaisie La catégorie « Fantaisie » regroupe toutes les polices excentriques inclassables dans les catégories précédentes. Porteuse d’énormément de personnalité et de référence, elles éveillent immédiatement une émotion ou une attente dans l’esprit des lecteur·rice·s. C’est généralement dans cette catégorie que l’on retrouvera les polices plus travaillées et qui sont utilisées pour les couvertures de fictions en générales. Attention comme pour les polices script, on les utilisera avec parcimonie pour ne pas nuire à la lisibilité de la couverture, mais également faite attention à ne pas tomber dans les clichés des genres qui pourraient nuire à l’image de votre livre. Le choix d’une bonne police pour son titre Le titre de vos livres doit être le premier élément que les lecteur·rice·s remarquent. Il doit être facilement compréhensible, même si la couverture se trouve en petit sur une page Amazon par exemple. Optez pour une police qui reflète le ton de votre livre et de faire en sorte que le contraste entre la couleur du titre et le fond de la couverture est assez élevé pour le faire ressortir. On évitera les couleurs comme le gris par exemple qui aura du mal à ressortir que ce soit sur un fond foncé ou clair. Le choix d’une police lisible pour votre nom d’auteur Votre nom de plume et les éventuels sous-titres de la couverture doivent avoir une police plus simple que le titre qui permet une grande lisibilité. Ces éléments sont importants, mais souvent plus petits que le titre. Une police sans-sérif peut être un bon choix ici pour sa clarté et sa simplicité. Pensez à la hiérarchisation : le nom de l’auteur doit être visible, mais il n’est pas nécessaire qu’il soit aussi grand que le titre. Généralement, le titre de l’auteur fait la taille du titre où il est plus grand quand celui-ci apporte une plus-value marketing : le nom de dernier roman de Stephen King ne vendra jamais autant que le nom de l’auteur en énorme. Le choix d’une police corps de texte visible pour le résumé Le résumé sera d’une taille assez petite pour ne pas donner une impression de « trop d’info » sur la 4e de couverture, et comme le texte serait en petit format il est très important qu’il soit parfaitement clair. En dehors du contenu de votre résumé qui doit capturer l’attention de votre lecteur·rice et le·a convaincre de lire votre livre, la mise en page du résumé joue un rôle capital. Une mauvaise mise en page, une impression d’un texte trop long et un manque de visibilité par rapport au fond et vous perdrez vos potentiel·le·s lecteur·rice·s. Je vous conseille d’utiliser des polices simples en sérif ou sans-sérif en fonction du genre de votre roman. N’hésitez pas à rajouter un ombrage discret derrière le texte pour le faire ressortir. Le mot d’ordre : visibilité Si vous devez garder à l’esprit une information de cet article, la voici : Votre police devra toujours être visible en priorité absolue. Vous n’êtes pas sûr que votre typographie fantaisie soit assez visible, STOP on change. Donner une ambiance à votre couverture grâce à vos choix c’est super, mais jamais au détriment de la visibilité. Si votre potentiel·le lecteur·rice doit se battre pour comprendre ce que vous essayez de lui dire, il·elle n’ira pas plus loin. Une couverture visible c’est également penser aux personnes daltoniennes en vérifiant les contrastes sur des sites spécialisés pour veiller à ce que ceux-ci soient suffisants et rendre ainsi votre couverture inclusive à tous vos profils de lecteur·rice·s ! Conclusion : Créer votre couverture de livre ! Choisir les bonnes typographies pour votre couverture de livre est une étape cruciale qui ne doit pas être négligée. La visibilité et la lisibilité doivent toujours être vos priorités. En hiérarchisant correctement le contenu textuel et en choisissant des polices adaptées à l’ambiance de votre livre, vous faciliterez la lecture et capterez l’attention de vos futurs lecteur·rice·s. N’oubliez pas : une couverture bien pensée est le premier pas vers le succès de votre livre. J’espère que vous avez aimé cet article et on se retrouve dans 15 jours pour le prochain. En attendant, n’hésitez pas à vous abonner à mon compte Instagram pour ne rater aucun conseil et info autour de la création de couverture !
- Comment choisir les couleurs idéales pour la couverture de votre livre ?
Aujourd’hui, on va voir ensemble comment choisir la palette de couleurs idéales pour la couverture de votre livre ! Car oui, au-delà du choix du visuel de la couverture, les couleurs jouent un rôle primordial. Oui, les articles doivent sortir les lundis, et comme je suis une professionnelle du "faite ce que je dis pas ce que je fais", j'ai oublié de programmer... 🤭 Bref ! Au programme en ce mardi : psychologie des couleurs, signification culturelle, cohérence globale, lisibilité et mémorabilité. Oui, des bons mots barbares dès le début de ce semaine, donc attachez vos ceintures, on décolle ! La psychologie des couleurs et son impact émotionnel Je pense que beaucoup le sauront déjà, mais chaque couleur est rattachée consciemment ou non à des émotions et des valeurs particulières. C’est parfois vieux et archaïque (bonjour rose pour le féminin et bleu pour le masculin, oui c’est de vous qu’on parle), souvent influencé par la publicité (bonjour le greenwashing), mais c’est indéniable : la couleur est associée à une idée. C’est donc très important de conscientiser les choix de couleurs utilisées pour votre couverture de livre ou plus généralement pour votre image. Gardez à l’esprit que la roue montrée plus haut est réalisée selon un regard occidental, en fonction des pays, des coutumes et de l’histoire. Les couleurs n’ont pas nécessairement les mêmes valeurs partout ! Prenons l’exemple du vert En marketing, le vert est symbole de nature, de santé, de fertilité et d’abondance. En Irlande, c’est la couleur nationale, synonyme de chance. À l’inverse, en Angleterre, il est considéré à son exact opposé : vert = malchance. On ne se demande pas pourquoi, historiquement, ce rapport à cette couleur et la dissonance entre les deux pays est finalement très logique. (C’est d’ailleurs pour cette raison qu’en fonction du pays de publication, les choix des couleurs pour les couvertures de livres sont si différents.) Cependant, la psychologie des couleurs, en marketing, ne sera pas à utiliser tel quel pour votre couverture. En effet, beaucoup d’éléments sont à prendre en considération et c’est ce que nous allons voir. Des couleurs cohérentes avec le genre et le ton du livre La roue des couleurs fonctionne différemment sur une couverture et sur un logo de banque et fort heureusement d’ailleurs ! Ce n’est pas parce que votre couverture est bleue que les gens auront confiance pour l’acheter et ce n’est pas parce qu’elle est verte qu’on pensera que vous l’avez fait en papier recyclé. Le livre étant un objet à part, les couleurs jouent entre elles pour offrir une impression globale que j’appelle généralement : l’ambiance. C’est le reflet du genre du livre (romance, thriller, SF, etc.) et du ton de celui-ci (Effrayant, sérieux, sarcastique, enfantin, etc.). Vous pourrez le remarquer également dans les affiches de films, les couleurs créer ensemble une palette au service de ces deux informations importantes : genre et ton. Nous l’avions vu dans l’article « Une couverture de livre qui marche, c’est quoi ? », mais chaque genre à ses conventions visuelles et la couleur n’y échappe pas. Prenons l’exemple de la romance et de la dark romance : Beaucoup de livres de romance ont des notes roses, violettes ou bleu assez clair. Surtout si la couverture ne représente pas directement un couple clairement identifiable. À l’inverse, les couvertures de dark romance seront généralement plus sombres avec un fond noir, des couleurs vibrantes comme du violet foncé, du rouge, du bleu roi ou même de l’or et finalement assez peu de rose. La couleur qui influence la lisibilité Le choix des couleurs et leur agencement ensemble doivent, quels que soient vos choix, garantir la lisibilité. Une condition sine qua non pour une couverture de livre réussie. Sans lisibilité, difficile de convaincre qui que ce soit que votre livre en vaut la chandelle. On ne doit pas réfléchir, pour identifier ce qu’on voit. Une bonne palette de couleurs offre du contraste qui permettra de bien voir titre et informations textuelles. Si trop de couleurs se disputent l’espace, cela peut créer une confusion sur le genre et le ton du livre, pire encore, cela peut rendre le titre illisible. Au contraire, des tons trop proches peuvent créer un aspect fade qui manque de dynamisme. Le camaïeu de couleurs pour une couverture peut-être un parti pris, mais il faut bien maîtriser sa palette pour ne pas avoir un rendu insipide. Cohérence avec le genre... Ok, mais comment se démarquer ? C’est finalement la grande question. À trop respecter la convention visuelle d’un genre, on finit par disparaitre. Tout se joue dans la parcimonie et sachez que le visuel va influencer le ton des couleurs. L’affiche de Midsommar en est un bon exemple : aux antipodes du genre dans ses choix de couleurs et pourtant, le visuel choisi de Florence Pugh en pleure, contraste avec le temps ensoleillé, les personnes qui dansent en fond et sa couronne de fleurs. On comprend d’emblée que le film ne sera pas une comédie et que quelque chose d’horrible se cache derrière la beauté d’un endroit. Pour vous démarquer en restant encré dans un genre, il faut jouer avec les conventions et faire des choix marqués. Si au contraire, vous souhaitez vous fondre dans le genre, ce qui ait un autre parti pris, vous devez connaître ces conventions sur le bout des doigts. Cet exercice est le plus difficile lorsque l’on crée une couverture, encore plus quand c’est pour notre propre livre, c'est pour ça que je suis là pour aider les auteurs à le faire. Le rôle capital de la couleur dans la mémorabilité Et oui, en plus de tout ce que je viens de citer, la couleur porte la lourde charge de permettre la mémorabilité d’une couverture. Si votre livre passe dans les réels de quelqu’un, qu’on en parle sur booktok, etc. Ce que la plupart des gens retiendront à force de scroller et de voir passer votre livre, c’est la tête générale de la couverture. Le choix des couleurs joue donc un rôle très important dans cette mémorisation. Gardez cela en tête quand on modernise une couverture, c'est important. Surtout si c’est une saga. Ne perdez pas vos lecteurs déjà acquis via le tome 1 en changeant du tout au tout la couverture. Ou alors, préparez-vous à une faire une grosse campagne de lancement pour la nouvelle couverture, afin que le nouveau visuel soit bien ancré dans l’esprit de votre lectorat. Palette de couleur & couverture de livre - La Conclusion Vous vous en doutez, chaque élément d’une couverture de livre à son importance, et le choix des couleurs n’y échappe pas. Comme le visuel, les couleurs doivent être réfléchies en conscient : Des tons orangés, car c’est un automne. Des tons bleus et gris pour rappeler l’acier et le médiéval. Des tons rouges et or pour rappeler les vieux ouvrages reliés de type grimoire (et la couleur de la maison de Harry) J’espère que cet article vous aura permis de vous questionner autour de vos choix de couleurs pour vos couvertures et de voir l’impact que ceux-ci peuvent avoir sur votre lectorat. On se retrouve lundi prochain (promis) pour un nouvel article ! N’hésitez pas à laisser un commentaire ou à découvrir les autres articles du blog si cela vous intéresse !
- Comment définir son lectorat pour vendre ses livres ?
Je parle souvent d’adapter la communication de vos livres et les choix de mise en page et de couverture de ceux-ci en fonction de votre lectorat. Je demande fréquemment à mes clients de me définir le lectorat par leur ouvrage et j’ai réalisé que beaucoup ne savent pas vraiment quoi me répondre. Aujourd’hui, nous allons voir comment trouver son lectorat pour vendre ses livres ! Comprendre son livre pour comprendre son lectorat Analyser le genre et le style de votre livre Pour connaître votre lectorat, il est primordial que vous définissiez clairement le genre et les sous-genres de votre livre, mais également les thèmes abordés par celui-ci. En effet, un space-opéra de 950 pages sur dix volumes n'attire pas le même public qu’une romantasy tranquille en one shot. Cela ne veut pas dire qu’une personne qui lit du space-opéra ne lira pas de la romantasy, cela signifie qu’un groupe de personnes de façon générale n’aura pas les mêmes attentes et besoins face à ces deux ouvrages. Comment définir l’essence de son livre ? Mettez-vous devant une page blanche, regardez votre ouvrage et définissez clairement le genre : romance, fantasy, non-fiction, livre pour enfant, roman d’apprentissage, etc. Il n’y a pas à hésiter entre 50 solutions, s’il devait être rangé dans une librairie, on le mettrait dans le rayon romance ou thriller ? Science-fiction ou développement personnel ? Ensuite noter son sous-genre par exemple : une romance feel-good, une dark romance, une romance autour du sport, une romance fantastique, une romantasy, etc. Enfin notez les 2 ou 3 gros thèmes abordés dans votre livre : la famille, l’identité, la découverte de soi, le passage à l’âge adulte, les traumatismes, le pardon, etc. Pour les trouver, posez-vous la question : si je devais résumer mon livre en 2 phrases, c’est quoi le plus important ? Exemple pour un livre à moi : Une jeune femme s’enfuit de sa vie médiocre pour retrouver sa famille disparue, malgré les démons qui la hantent et la menace que son ancienne vie ne ressurgisse. Genre : Science-fiction Sous-genre : Post-apocalyptique Thème : La famille - Les relations abusives - Les troubles psychologiques. Voilà vous avez face à vous l’essence de votre roman. La base sur laquelle vous allez bâtir votre communication et trouver votre lectorat. Qui lit ça ? Pour trouver votre lectorat, il vous faut répondre le plus clairement possible à la question : Qui veut lire ce livre ? Dans un premier temps, il est bon d’observer des livres répondant plus ou moins au genre, sous-genre et thèmes abordés par votre ouvrage. Allez sur Booknode, Bablio, Livraddict, etc et chercher des livres correspondants. Une fois que vous en avez plusieurs plus ou moins connus sous la main, regardez les commentaires et les avis. Découvrez les profils des gens ayant parcouru l’ouvrage. Notez toutes les informations que vous trouvez pertinentes : les lecteurs sont mixtes ? ou non ? L’âge oscille entre quoi et quoi ? Qu’est-ce qu’ils ont aimé dans les ouvrages qu’ils pourraient retrouver dans le vôtre ? Etc. Si vous publiez déjà des ouvrages dans ce genre, regarder les statistiques de votre compte instagram ou le google analytics de votre site web pour savoir qui vous suit et apprécie vos ouvrages ? Enfin n’hésitez pas à demander directement en faisant passer des questionnaires via vos réseaux pour savoir qui aime quel style de livre et ainsi en savoir plus sur les personnes correspondant à votre ouvrage. Un lectorat peut-être plus ou moins précis, mais garder à l’esprit que “Les gens qui aiment lire entre 6 et 75 ans” ce n’est pas un lectorat. En revanche “les femmes sensibles à la question du féminisme, de la place des femmes dans la société, entre 25 et 45 ans” s’en ait un. Pour reprendre mon exemple avec mon propre ouvrage : Genre : Science-fiction Sous-genre : Post-apocalyptique Thème : La famille - Les relations abusives - Les troubles psychologiques. Lectorat cible : les femmes de 25-35 ans sensibles à la question des rapports familiaux, de la place de la femme dans les familles et les sociétés et aimant les personnages féminins forts. Définir les attentes du lectorat Le lectorat et l’actualité Une fois que votre lectorat est défini, n’allez pas penser que cela s’arrête là. C’est une donnée changeante, qui fluctue en fonction des tendances. Il est important d’avoir une veille sur les réseaux de votre lecteur comme Instabook, Booktok, mais aussi une veille plus générale sur les films et les séries qui gagnent en popularité. Par exemple : La popularisation de la série télé Game Of Thrones a contribué à augmenter la popularité des livres de fantasy, mais également la diversité du public de celle-ci. L’engouement autour des romans de Sarah J. Maas a mis en avant les romans autour des faes et le public est devenu plus diversifié. Les attentes de votre lectorat Une fois votre lectorat défini, vous pouvez plus facilement en déduire des habitudes et les attentes qu’il pourrait avoir et l’implémenter dans votre communication. Que ce soit dans vos choix de couverture, de canaux de communication, de vos partenariats et de vos contenus. Par exemple : Lectorat : Les personnes de 45 à 60 ans, appréciant les livres régionaux sur le Beaujolais (oui c’est chez moi) Quelles déductions pouvons nous faire : Quel est le réseau social le plus utilisé par les personnes de 45-60 ans ? Allez hop, hop, hop, on demande à internet, à Chat GPT et à son entourage quel réseau est le plus utilisé par ce segment de personne. Réponse : Facebook + forums locaux de lecture Comment les personnes de 45 ans et plus achètent leur livre ? Via internet ? En librairie ? Sur des salons ? Réponse : les librairies locales (souvent indépendantes), les salons de leur village et internet. Pour ma communication je fais quoi ? On est très présent et actif sur Facebook avec une page et on participe à des discussions sur des groupes de lecteurs très locaux à - de 1500 abonnés pour être toujours au courant des évènements et facilement mettre en avant votre projet. On est également actif sur des forums. On peut faire imprimer local pour le mettre en avant dans votre communication. On propose de déposer des livres en librairies, avec une petit PLV (publicité sur le lieu de vente) pour mettre en avant la localité de votre ouvrage. On prend contact avec des associations culturelles dans le Beaujolais pour participer à des évènements et mettre en place des dédicaces dans les villages. On fait une couverture simple, avec un titre bien lisible et un rappel explicite de la région. On évite les visuels trop conceptuels, on reste clair avec des belles photos du Beaujolais. On fait imprimer des marque-pages qu’on dépose à l’accueil des lieux culturels comme les librairies, les bibliothèques, les musées et les offices de tourisme. Voilà, un exemple d’utilisation de votre lectorat pour définir votre stratégie de communication. Définir son lectorat - Conclusion La définition de votre lectorat impact beaucoup votre stratégie de communication autour de votre livre, mais aussi la facilité avec laquelle vous les vendre. Si vous vous adressez à une mauvaise personne, vous pourrez lui donner tous les arguments du monde pour acheter votre aspirateur, mais s’il préfère passer le balai, c’est s’épuiser dans le vide. Voici une liste d’actions que vous pouvez mettre en place dans votre communication et qui dépendra de votre lectorat : Le choix du ou des réseaux sociaux : facebook, instagram, tiktok, X. Votre présence ou non sur des forums de lecture, des groupes, etc. Votre mode de publication : impression à la demande (amazon kdp, etc.), impression locale Les types de partenariats : illustrateurs, auteurs, chroniqueurs, etc. Salons littéraires, salons spécifiques (artisanat local, bien-être, etc.) Le choix de vos visuels et couvertures. Avoir un site d’auteur. Participer à des événements locaux, nationaux, etc. Etc. J’espère vous avoir aidé à y voir plus clair, n’hésitez pas si vous avez des questions, je reste à disposition par mail, sur Whatsapp et insta 😀 A lundi prochain pour de nouvelles aventures !